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STEVENS Alfred : Tous les bonheurs

Publié le 17/01/2022

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Ami de Manet et Baudelaire, Alfred Stevens appartient à la génération qui prélude à l'impressionnisme, mais il resta attaché à un réalisme précieux...

« STEVENS Alfred Tous les bonheurs Né à Bruxelles, 1828 Mort à Paris, 1906 Ami de Manet et Baudelaire, Alfred Stevens ap- partient à la génération qui prélude à l'impres- sionnisme, mais il resta attaché à un réalisme précieux, caractéristique d'un genre à la fois intimiste et mondain.

Frère d'un marchand de tableaux, il s'oriente naturellement vers la pein- ture et entre en 1855 dans l'atelier d'Ingres.

Encouragé par la princesse Mathilde, il fait une rapide carrière, et bientôt tout Paris visite son atelier où il donne des cours de peinture fré- quentés par Sarah Bernhardt.

Peintre des scènes familiales élégantes, ses tableaux anecdotiques et sentimentaux sont un peu désuets.

Pourtant, Manet et Baudelaire surent voir, derrière la grâce un peu mièvre, la modernité des harmo- nies, proches de celles de Whistler, de roses, blancs granuleux et empâtés, opposés à la trans- parence des gris, ainsi que son sens presque tactile du rendu des étoffes.

Les arrière-plans sombres témoignent au contraire de l'admira- tion qu'il porta toujours à la peinture flamande.

Vers 1880, Stevens, déconcerté par les nouvelles orientations de la peinture, orientations qu'il avait pourtant pressenties, sombra dans une profonde crise morale.

Vers 1880 Huile sur toile, 65 x 51 cm Paris, Musée d'Orsay. »

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