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Teynard, Greene, Béchard

Publié le 12/01/2015

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On sait très peu de choses d'Henry Béchard, sinon qu'il exerça le métier de photographe de 1869 .1« à la fin des années 1880. Même son prénom suscite une interrogation, puisqu'il est parfois appelé Émile (à moins qu'il n'ait eu un frère ?). Vers 1869, il ouvrit un studio à proximité des jardins d'Ezbekiya. L'année suivante, on le trouve à Constantinople où il travaille au côté de Jean-Pascal Sebah, Français d'origine levantine, membre de la Société française de Photographie. En 1878, les photographies de Béchard lui valent une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris et en 1887 est publié un portefeuille géant, L'Égypte et la Nubie : grand album monumental, historique, architecturai, rassemblant 150 vues d'Égypte imprimées en phototypie par Quinsac, avec une préface de A. Palmieri. Cet ouvrage fera date parmi les publications consacrées à la terre des pharaons. Si nombre des clichés de Béchard ont pour sujet les monuments de l'Égypte antique, il s'intéresse aussi aux premiers touristes (Ascension de la Grande Pyramide), à l'architecture cairote (Moucharabieh. Le Caire), à la vie quotidienne avec des photographies représentant des écrivains publics, des cafés, des scènes de prière à la mosquée. Plusieurs photographies du mystérieux Béchard sont aujourd'hui exposées au musée Nicéphore-Niepce à Châlon-sur -Saône. Outre Maxime Du Camp, Francis Frith et Ernest Benecke, d'autres pho-tographes ont oeuvré en Égypte au XIXe siècle. Parmi les plus connus d'entre eux figurent les Français Félix Teynard et Henry Béchard, et l'Amé¬ricain John B. Greene.
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« comme un complément pho­ tographique aux planches de La De scription de l'Égypte.

Teynard photographie les py­ ramides, Karnak et Louxor, les ruines d'Assouan.

Mais ses images les plus connues sont certainement celles du tem­ ple de Ramsès Il à Abou Sim­ bel, qui n'a pas encore été désensablé.

Son travail sur les ombres lui permet de mettre enévidence certains détails de la façade monumentale, mais il cherche avant tout à capter la beauté mélancolique du lieu plutôt que de faire œuvre d'archéologue .

Notre ingé­ nieur s'intéresse aussi à la vie quotidienne des fellahs le long du Nil, d'Égyptiens se rendant à leur travail, de ca­ ravanes de Bédouins ...

Bien que Teynard n'ait jamais fait de la photographie son métier, ses calotypes égyp­ tiens sont considérés comme des chefs-d'œuvre de cet art naissant, en particulier pour les jeux d'ombre et de lumiè­ re.

Présentées au public lors de !'Exposition universelle de 1855 à Par is, ses photogra­ phies y font grande impres­ sion, ce qui lui vaudra d'être invité en 1869 à l'inaugura­ tion officielle du canal de Suez -on ne connaît pas de photographies datant de ce second séjour.

On ignore pourquoi Teynard ne poursui­ vit pas dans cet art qu'il maî­ trisait si bien.

Il s'éteignit près de Grenoble en 1892.

Les 160 planches furent pu­ bliées à partir de 1853 (tren­ te-deux livraisons de cinq planches chacune), puis l'en­ semble fut réuni en un volu­ me publié par Goupil en 1858.

Si l'on en juge par le très petit nombre d'exemplaires con­ nus, ce magnifique ouvrage fut loin d'être un succès.

La maîtrise de la technique pho ­ tographique -vraisemblable ­ ment la méthode du papier ciré sec de Gustave Le Gray - est parfaite.

Le choix des su­ jets, des cadrages dénote un véritable sens artistique, d'au­ tant plus remarquable que Teynard n'av ait qu'une for­ mation d'ingénieur et aucune affinité particulière avec l'art ancien et l'archéologie.

John Beasley Greene l ohn Beasley Greene est le seul Américain connu pour voir travaillé en Égypte aux premiers temps de la photo­ graphie .

Fils de banquier, il grandit en France , où i l se passionne très jeune pour l'archéologie et l'égy ptolo­ gie.

A Par is, il étudie la pho­ tographie avec Gustave Le Gray, et il est l'un des fonda­ teurs de la Société française de Photographie .

On peut considérer que Greene fut le premier archéologue à se ser­ vir de la photographie à des fins professionnelles, mais il faut bien distinguer la partie de son œuvre où son travail est non documentaire mais artistique.

Greene a dix-neuf ans quand, en 1853, il prend part à une. »

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