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The Golden Record

Publié le 13/12/2012

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Bruno GREGOIRESUP B Pour le mardi 4 octobre 2011 Billet Biennale « UNE TERRIBLE BEAUTE EST NEE « OEuvre étudiée : THE GOLDEN RECORD Les deux artistes libanais JOANA HADJITHOMAS et KHALIL JOREIGE présentent pour la onzième biennale de Lyon un projet nommé « The Lebanese Rocket Society «. Ce projet se compose de deux oeuvres : L'album du Président et The Golden Record. On ne peut aller plus loin sans se pencher un minimum sur le cadre historique, fondement de ce projet. Entre 1960 et 1967, au Liban, des étudiants développent un programme de recherche d'engins spatiaux et sont très vite soutenus par l'Etat. Cette collaboration amène à la confection de neuf modèles de fusées des plus performantes. Ce projet de recherche est a...

« A partir de cette œuvre, l’artiste fait donc un parallèle entre ces deux types d’enregistrement.

L’œuvre est constituée de deux parties directement reliées : visuelle et auditive.

On s’approche de celle-ci, attiré par la bande son qui a été créée à partir d’archives sonores des années 60 s’inspirant des souvenirs des différents membres de l’ancien centre de recherche.

On entend alors un son qui a vieillis digne des enregistrements que l’on peut trouver dans des musées historiques comme les transmissions de Radio Londres des années 40.

On se sent alors comme rattrapé par l’Histoire, plongé dans celle-ci.

L’enregistrement audio, même s’il est réarrangé a alors une toute autre portée qu’aurait un texte ou un écrit datant de cette époque.

En effet le visiteur se sent alors directement concerné comme s’il était présent à l’heure de l’enregistrement.

En s’approchant on découvre ainsi la partie visuelle de l’œuvre.

Il s’agit en fait d’une projection d’un disque « vinyle » doré sur un plateau en bois d’un mètre cinquante de diamètre environ très proche du sol.

Le disque tourne comme s’il était sur le plateau d’un tourne-disque.

Les deux parties de l’œuvre sont donc directement reliées puisque le visiteur croit écouter le disque en question.

De plus il est facile pour lui d’associer ce disque doré au GOLDEN RECORD de l’œuvre.

Ce n’est pas sans raison que les auteurs associent les deux enregistrements, américain et libanais, en donnant un visage de « Golden Record » au message radio libanais.

Les deux Etats qui n’ont jamais été très proches se retrouvent donc rassemblés.

En effet devant l’immensité de la recherche spatiale on voit que les hommes ne font qu’un.

La différence majeure entre ces deux enregistrements vient de leurs messages.

L’un, « Vive le Liban », est nationaliste et peut paraitre quasiment guerrier alors que l’autre est un message pacifique.

Mais si l’on creuse plus on remarque que le message américain ne fait en fait que vanter les mérites d’un peuple et d’un territoire : la Terre ; ce qui le rapproche d’autant plus du message libanais. Grâce à cette œuvre et plus généralement de leur projet les deux artistes essaient ici de faire réfléchir le visiteur sur la notion de progrès technique et de la découverte d’un nouveau monde.

Depuis le début des recherches spatiales, l’univers passionne de par son immensité et son mystère.

Néanmoins cet univers infini fait peur et a de quoi faire trembler les plus sages.

Il n’y a qu’à voir le nombre de scénarios catastrophes qui ont pu être imaginés sur l’invasion d’hypothétiques extraterrestres sur Terre pour se rendre compte de cette peur.

Les deux artistes cherchent ainsi à montrer en quoi avec la découverte de l’Espace « une terrible beauté est née ».. »

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