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TOCCATAS, PRÉLUDES ET FUGUES de Buxtehude.

Publié le 13/11/2015

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Bien que le musicien allemand Dietrich Buxtehude (1637-1707), virtuose de l’église Sainte-Marie de Lübeck, ait été le plus grand et le plus influent des maîtres de l’école d’Allemagne du Nord, aucune de ses pièces pour orgue n’a été publiée de son vivant. Spitta en a donné un recueil en deux volumes (1875-76.) Musicien typiquement germanique par le tour anxieux, échevelé, fantastique et, pourrait-on dire, magique, que prend chez lui la recherche musicale, Buxtehude n’a connu l’esthétique méridionale que par l’intermédiaire de Sweelinck. Dans ses œuvres d’orgue, d’esprit bien différentes de ses Cantates, le flot intérieur d’une imagination souvent presque hallucinée l’emporte sur les soucis d’architecture et d’équilibre formels. Nous nous trouvons plongés dans une polyphonie ardue, touffue, encombrée, où les imprévisibles du rêve viennent soudain soulever les lignes et briser les rythmes :

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