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Versailles, quarante ans après le début des travaux

Publié le 30/08/2013

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Une perspective

grandiose

Pour aborder les grands ap¬partements, il faut emprunter le grand escalier, ouverture majestueuse vers les enfi¬lades lumineuses de Ver¬sailles. Achevé en 1678, il porte la signature du roi et celle de la vingtaine d'ar¬tistes ayant contribué à sa perfection. En haut de ce chef-d'oeuvre, à l'est, le salon de Vénus offre la douceur de ses marbres et de ses co¬lonnes. Le salon de l'Abon¬dance et le cabinet des mé¬dailles se situent dans le prolongement. De l'autre cô¬té de l'escalier, le salon de Diane conduit au salon de Mars, la salle de bal. La pers¬pective, ajoutée à la vue sur les jardins, est grandiose. Le roi la laisse désormais aux vi¬siteurs, telle une vitrine dont il se serait lassé de la pom¬pe. De l'autre côté, en symé¬trie, se trouvent les apparte¬ments de la reine, compre¬nant salle des gardes, anti¬chambre, grand cabinet et chambre. En 1701, ils sont oc¬cupés par la duchesse de Bourgogne, belle-fille de Louis XIV.

« les murs jusqu'aux crémones, l'ensemble est blanc et or avec des amours et des fleurs .

Le lit à baldaquin est protégé par une balustrade pour endi­ guer le flot des courtisans as­ sistant en masse au petit le­ ver et au coucher du roi.

Cette nouvelle chambre s'ouvre sur le cabinet du Conseil, vaste pièce ornée de miro irs, d 'une table d 'albâtre, de toiles de Poussin et de statues .

Louis XIV y réunit le gouvernement et y donne audience .

Le cabi­ net des Perruques, voisin, sert aux entretiens à caractère moins officiel.

Une perspective grandiose Pour aborder les grands ap­ partements , il faut emprunter le grand escalier, ouverture majestueuse vers les enfi­ lades lumineuses de Ver­ sailles.

Achevé en 1678, il porte la signature du roi et celle de la vingtaine d 'ar­ tistes ayant contribué à sa perfection .

En haut de ce chef-d 'œuvre , à l 'est.

le salon de Vénus offre la douceur de ses marbres et de ses co­ lonnes.

Le salon de !'Abon­ dance et le cabinet des mé­ dailles se situent dans le prolongement .

De l'autre cô- té de l'escalier, le salon de Diane conduit au salon de Mars, la salle de bal.

La pers­ pective, ajoutée à la vue sur les jardins , est grandiose .

Le roi la laisse désormais aux vi­ siteurs, telle une vitrine dont il se serait lassé de la pom­ pe.

De l'autre côté, en symé­ trie, se trouvent les apparte­ ments de la reine , compre­ nant salle des gardes, anti­ chambre, grand cabinet et chambre .

En 1701 , ils sont oc- " cupés par la duchesse de ~ Bourgogne, belle-fille de 8 Louis XIV.

Les deux ailes du 0 ] château sont reliées par la "- galerie des Glaces et ses deux salons d'angle, celui de la Paix et celui de la Guerre .

L'orgueil de Sa Maiesté La galerie des Glaces est l'or­ gueil de Sa Majesté, sa fierté , sa plus belle réussite .

Les peintures du plafond , exécu­ tées par Le Brun , dévelop­ pent les moments exem­ plaires de la vie de Louis XIV, actes de justice, de charité, victoires guerrières , succès diplomatiques ...

Mais sur­ tout , il y a les célèbres mi ­ roirs.

Jules Hardouin-Mansart, le grand architecte de Ver­ s ailles a eu une idée de gé­ nie, fantaisiste , lumineuse .

Placer de fausses fenêtres garnies de glaces exactement face aux dix-sept baies ou­ vrant sur le parc, de manière à refléter le paysage sur le mur opposé .

Conçue à l'origine pour célé­ brer le savoir-faire des miroi­ tiers français, la galerie des Glaces est vite devenue le clou du spectacle qu'est Ver­ sailles.

Sa beauté est restée intacte , presque épurée .

Et la Grande Galerie demeure sus­ pendue, comme un rayon de Roi-Soleil, au cœur du palais.

INTIMITÉ ET MIGNARDISES En vieillissant, Louis XIV apprécie de plus en plus l'intimité, qui manque tant dans les grands appartements de Versailles.

Dès 1684, il fait entreprendre les travaux de son Appartement intérieur.

Situé parallèlement au Grand Appartement, il s'agit de l'ancien logement de la marquise de Montespan, donnant sur la cour de Marbre et la cour Royale.

Les dernières transformations sont achevées en 1 70 1 .

Le roi peut enfin jouir du calme , de la vie de famille, de ses proches et d'un peu de solitude.

Dans la Petite Galerie, le peintre Pierre Mignard a imposé le charme de ses «mignardises».

Amours, Vertus et dieux de !'Olympe, chantent ici la gloire du roi mécène , meilleur ami des arts.

Dans son Cabinet des tableaux, Louis se plaît à contempler ses trésors.

Il sélectionne quelques-unes des 14 78 toiles qu'il possède -dont La Joconde de Léonard de Vinci -et les fait exposer tour à tour pour mieux s'en pénétrer et jouir de leur infinie beauté.

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