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Vuillard, Édouard - vie et oeuvre du peintre.

Publié le 15/05/2013

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Vuillard, Édouard - vie et oeuvre du peintre. 1 PRÉSENTATION Vuillard, la Soupe d'Annette Figure majeure du groupe des Nabis, Édouard Vuillard privilégia la représentation de scènes évoquant la vie familiale et la description d'intérieurs bourgeois. Chaque partie du tableau devient le support d'éléments décoratifs spécifiques ; la scène se construit grâce aux oppositions de couleurs et à la confrontation des différents motifs ornementaux.Édouard Vuillard, la Soupe d'Annette, 1900-1901. Huile sur carton marouflé sur bois marqueté, 35,2 × 61,8 cm. Musée de l'Annonciade, Saint-Tropez. © 2008 Artists Rights Society (ARS), New York / ADAGP, Paris. Photo: Giraudon/Art Resource, NY - vie et oeuvre du peintre. Vuillard, Édouard (1868-1940), peintre, aquarelliste, dessinateur, décorateur et graveur français, apparenté au groupe des Nabis. 2 LES RENCONTRES DÉCISIVES Né à Cuiseaux, à la frontière entre la Bourgogne et le Jura, Édouard Vuillard grandit dans un milieu modeste. Sa famille s'installe à Paris en 1877 et son père meurt alors qu'il n'a que 15 ans. Pour faire vivre la famille, sa mère devient corsetière. Le jeune homme reçoit d'abord une éducation stricte et catholique avant d'entrer au lycée Condorcet, qui dispense à cette époque un enseignement anticlérical et libéral, notamment grâce à des professeurs comme Henri Bergson et Stéphane Mallarmé. Il y rencontre son ...

« Grâce à son ami Aurélien Lugné-Poe, Édouard Vuillard découvre et fréquente dès la fin des années 1880 les milieux du théâtre symboliste.

Il réalise des affiches et de nombreux décors de théâtre, notamment pour le théâtre de l’Œuvre, usant de compositions audacieuses et intimistes ainsi que d’une technique de peinture en aplats cernés, qui mêle parfois l’huile, le pastel, la gouache et la détrempe.

Son travail, proche de la scénographie mêle ses peintures à la mise en scène. 6 UN RETOUR À UN CERTAIN ACADÉMISME BOURGEOIS En 1900, il expose à la Berliner Sécession, en 1901 au salon des Indépendants, et participe à la création en 1903 du Salon d’Automne.

Son style délicat s’écarte délibérément des voies nouvelles de l’art moderne et du symbolisme, se rapproche des ses premières œuvres, d’un certain académisme et d’un certain naturalisme tant par le traitement de l’espace que par celui de la lumière.

Répondant le plus souvent à des commandes de collectionneurs, il se consacre, en plus de ses portraits, à de grandes compositions champêtres.

Le peintre fréquente alors les galeries parisiennes à la mode et le monde insouciant du théâtre.

La Première Guerre mondiale est un choc et il s’engage comme peintre aux armées afin de témoigner de la réalité tragique du conflit, notamment en faisant des croquis de prisonniers allemands.

À son retour, il peint et détaille les variations de la mode, du goût ou des progrès techniques.

À partir de 1930, il peint de nombreuses natures mortes, simples vases de fleurs ou bien fenêtres ouvertes sur l’extérieur, où son talent de coloriste apparaît sous son meilleur jour. 7 LE PEINTRE ET LA PHOTOGRAPHIE Depuis qu’il a découvert la photographie, en 1897, l’œuvre d’Édouard Vuillard a beaucoup changé.

Celle-ci aurait eu une grande influence sur son œuvre.

Il la considère d’ailleurs comme un journal, un aide-mémoire et aurait pris des milliers de clichés notamment de proches, de détails, de panoramas.

Selon la conservatrice du musée Maurice Denis, Agnès Delannoy, « Souvent, Vuillard prend son Kodak et saisit un « Instantané » de la scène.

[Entre l’œuvre et la photographie, on] retrouve la même atmosphère, mais l’opposition vigoureuse des parties ensoleillées et des zones d’ombre est traduite avec des couleurs douces et une matière mate éloignée de la photographie.

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