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Willem de Kooning 1904 Man

Publié le 09/08/2014

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« Considérer que la nature est un chaos dans lequel l'artiste met de l'ordre est une idée tout à fait absurde, à mon avis. Tout ce que nous pouvons espérer, c'est mettre un peu d'ordre en nous-même. C'est ce que fait l'homme qui laboure son champ au bon moment. «

 

« C'est à coup sûr la parole qui a fait entrer l'« art « dans la peinture. Il n 'y a rien de certain au sujet de l'art sinon que c'est un mot. «

«Je n'étais pas membre de l'AAA, j'étais proche d'eux. Je n'étais pas d'accord avec leurs limites, avec le fait qu'ils me di­saient de ne pas faire certaines choses. Pour moi, c'était au contraire intéressant de les expérimenter. Après tout, je suis étranger, je suis autre parce que j'ai de l'intérêt pour l'art dans sa totalité. J'ai plus l'impression d'appartenir à une tradition. J'ai cet arrière-plan dont je dois tenir compte et je m'intéresse à ce qui m'entoure. Je ne peins pas avec des idées préconçues sur l'art. Je pars avec quelque chose de vécu. Cela devient mon contenu. «

« le bois, le marbre, apprend la typographie; il s'intéresse aux différents mouvements de peinture, à Mondrian et Van Dœs­ burg.

En 1920, il quitte son apprentissage pour assister un directeur artistique et devient designer d'un grand magasin.

En 1924, il voyage en Belgique, vivant de travaux publicitai­ res, tout en suivant les cours de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles et de la Van Schelling Design School d'Anvers.

Puis il retourne à l'Académie de Rotterdam pour terminer ses études, et obtient en 1925 un diplôme d'Art et Technique.

C'est à vingt-deux ans qu'avec un ami il s'embarque pour l'Amérique, simplement, dit-il, pour aller vers le Nouveau Monde; ce n'était en tout cas pas pour se mêler à l'émulation artistique américaine, car le jeune homme ne s'attendait pas à trouver des artistes aux Etats-Unis.

Jamais en Europe il n'avait entendu parler d'artistes américains, et même, traver­ sant I'Océan, il n'avait pas en tête de devenir un jour artiste peintre.

Il aurait voulu être quelque chose comme illustra­ teur.

Sur place, il trouva rapidement un travail de peintre en bâtiment; un travail qui, dira-t-il plus tard, lui apprit beau­ coup sur le mélange des couleurs et le maniement du pinceau.

Lorsqu'il avait du temps libre, il visitait les galeries d'art de New York, découvrant une vitalité artistique du côté de Greenwich-Village qu'il n'avait pas imaginée.

Plus tard, il visitera le Moma (Museum of Modem Art), où une exposi­ tion de Paul Klee fut une révélation.

Le renversement qui s'opéra chez lui fut d'abord psychologique: de l'idée du pein­ tre occasionnel qui fait de la peinture quand il a un peu de temps, il passa à celle de quelqu'un qui décrète qu'il est un artiste qui doit travailler à côté pour gagner sa vie.

Le contact avec l'art contemporain L'ouverture du Moma en 1929 amplifia la diffusion de l'art moderne exposé dans les galeries new-yorkaises.

On y voyait Cézanne*, Matisse*, Picasso*, quelques cubistes et surréalis­ tes, dont Ernst*, Miro, Masson.

Et cette année-là, de Koo­ ning rencontra, lors de son vernissage, John Graham, un artiste qui avait une grande connaissance des avant-gardes. »

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