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ABD ELKADER

Publié le 06/07/2012

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Émir arabe né près de Masca­ra vers 1807, mort à Damas en 1883. Partisan de l'indé­pendance de l'Algérie, il fut souvent aux prises avec la France. En 1837, le traité de la Tafna signé par le général Bugeaud lui fut avantageux et renforça sa puissance. Mais la prise de la smalah par le duc d'Aumale (1843) le contraignit à se réfugier au Maroc dont il obtint l'appui (1844). Les combats reprirent jusqu'à la victoire d'Isly que remporta Bugeaud la même année. Abd el-Kader se ren­dit finalement au général La-moricière en 1847. Interné en France avec sa fa­mille, il fut libéré par Napo­léon III au moment de la pro­clamation de l'Empire. Il vé­cut alors à Damas où il se fit le défenseur des chrétiens maronites lors des massacres de 1860.

« ..

morts ennemis sont tous des combattants.

La population du camp, quelque cinq mille per­ sonnes, a été épargnée .

Du côté français, les pertes sont légères, neuf morts et douze blessés.

Le coup porté à celui qui se pro­ mettait de chasser les Français d'Algérie a été d'une rare effica­ cité.

Quelques jours après la pri­ se de la smala, Henri d'Aumale, qui n'a que 21 ans lors ce pre­ mier et magistral fait d'armes, prend la plume pour conter à son père « mille traits de coura­ ge, mille épisodes brillants ».

« Officiers et soldats rivalisèrent et se multiplièrent pour dissi­ per un ennemi si supérieur en nombre .

Nous n'étions que cinq cents hommes et il y avait cinq mille fusils dans la smala.

» Une cave-rne d'Ali Baba L:émir Abd el-Kader a réussi à prendre la fuite avec sa garde rapprochée .

Non seulement il vient de perdre une bataille décisive, mais il a dû également abandonner une fortune consi­ dérable.

La smala est une véri­ table caverne d'Ali Baba .

Ses trésors éblouissent les cavaliers du duc d'Aumale .

Le butin consiste non seulement en troupeaux mais aussi en armes précieuses, narguilés ouvragés, coffres incrustés de nacre et de gemmes, bijoux d'or , pierres ~ EDITI ONS ~ATLAS LA PRÉSENCE FRANCAISE EN ALGÉRIE Depuis la prise d'Alger en 1830, sous le règne de Charles X, la présence A française en Algérie se - renforce.

A son avènement, cette même année 1830, Louis- Philippe, bien qu'embarrassé par le coût et les difficultés d'une telle entreprise, prend tout de même le parti de mener une colonisation en règle.

Les ordonnances royales de 1834 attribuent le nom de « Possessions Françaises » aux régions d'Alger, d'Oran, de Bône et de Bougie.

la présence militaire n'est alors destinée qu'à protéger les colons .

L' armée française ouvre ses rangs aux Algériens en formant des compagnies de zouaves et des bataillons d'étrangers.

Mais la donne est bouleversée, en 1832, avec l'arrivée d'un jeune chef de 29 ans, Abd el­ Kader, fermement résolu à bouter les Français hors de son pays.

A partir de la fin 1839, il prêche le « djihad », la guerre sainte, et s'oppose aux colonisateurs avec une farouche détermination.

rares , étoffes rutilantes de bro­ deries, harnachements de céré­ monie richement travaillés, vaisselle et tapis précieux.

Mais ce n'est pas cette perte maté­ rielle qui chagrine le plus l'émir fugitif, désormais acculé de toutes parts.

Depui s que Louis­ Philippe l'a nommé gouverneur général d'Algérie, en février 1841 , le maréchal Bugeaud a décidé de soumettre le chef re­ belle .

Avec les généraux Lamo­ ricière et Changarnier, il va le déloger définitivement de ce qui lui reste de citadelles et de places fortes dans le massif de l'Ouarsenis et la vallée du Che­ liff, ses ultimes possessions .

Fin 1843, Abd el-Kader n 'aura pour autre issue que de se réfugier au Maroc.

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