Abel (Iorwith Wilbur)

« velle politiqve s'est traduite par une coopération en matière sociale (éducation et logement) et par .un soutjen plus actif des actions politiques entreprises par I'AFL-CIO en faveur du Parti démocrate.

5 Afin de résoudre les graves problèmes d'emploi posés par le développement de l'automation dans la sidérurgie, le président de I'USW s'est toujours prononcé pour la réduction de la semaine de travail, ainsi que pour l'abais­ sement de l'âge de la retraite (de 65 à 62 ans) qu'il obtient en 1974.

Une année plus 'ard, il condamne, de concert avec les autres leaders syndicaux, George Meany et Leonard Woodcock en tête, la politique économique du président Gerald Ford, qui n'avait résolu aucun des pro­ blèmes aigus de l'heure : chômage, récession et inflation .

Le problème se pose dans les mêmes termes avec Jlmmy Carter, qu'il a pourtant contribué à faire élire.

6 Au cours de son mandat, Abel semble avoir justifié la popularité dont sa personnalité bénéficie auprès des mili­ tants de I'USW.

Cependant ses conseillers pensent que I'USW aura désormais quelque peine à maintenir une dlrecUon collective.

Depuis 1976, I.W.

Abel préparait son retrait (statutaire à la fin du troisième mandat).

Des élee· Ilona houleus" et contestées (février 1977) ont vu l'acces­ sion de Lloyd .

McBrld~ (soutenu par son prédécesseur) à la présidence de I'USW.

McBride s'est engagé à pour­ suivre la politique d'Abel, pofitique fortement contestée au sein du syndicat qui lui reproche sa modération actuelle.. »