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Antonio de Oliveira Salazar

Publié le 18/03/2012

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En un an, Salazar parvint à équilibrer le budget pour la première fois depuis 1854, et en 1932, le Portugal avait remboursé ses dettes à l'étranger. En novembre de la même année, Carmona, devenu président, nomma Salazar Premier ministre, et lui confia la rédaction d'une nouvelle constitution, qui fut appliquée en 1933. Elle stipulait que le président nommait le Premier ministre, et que ce dernier nommait le conseil des ministres, qui n'était responsable que devant lui.

« avec l'aide de l'armée et de la police secrète.

Outre les partis politiques, les syndicats aussi étaient interdits, afin d'éviter la formation d'un groupe d'opposition.

Salazar confina la masse dans sa faiblesse et dans sa pauvreté.

Ainsi, seuls les riches, les grands propriétai­ res terriens et les hommes d'affaires purent maintenir leur niveau de vie.

"Les Portugais doivent être traités comme des enfants, nous ne devons pas les gâter", déclara-t-il.

Après la Seconde Guerre mondiale, de nom­ breux pays octroyèrent progressivement l'in­ dépendance à leurs colonies.

Toutefois, Sala­ zar ne tenait pas à perdre les possessions por­ tugaises d'Asie et d'Afrique, mais une guerre d'indépendance éclata en Angola, une des colonies portugaises, en 1961.

Salazar réagit par des bombardements et par l'envoi de mil­ liers de soldats portugais.

Les pertes en vies humaines et en argent furent énormes.

Le Portugal prétendait ne pas pouvoir accepter l'indépendance des colonies africaines parce que "une telle décision ne pouvait aboutir qu'au retour de situations primitives, qui ap­ partenaient au passé''.

En 1968, Salazar fut victime d'une attaque d'apoplexie.

Marcello Caetano le remplaça comme Premier ministre, mais les membres de la famille et les médecins décidèrent de ne pas en rendre compte à Salazar.

Il mourut en 1970, à quatre-vingt-un ans, persuadé qu'il était toujours à la tête du gouvernement por- tugais.

· Vers la fin de sa longue carrière politique, Salazar résume en ces termes son rôle au Por­ tugal: "J'ai peut-être servi de frein à un dé­ veloppement trop rapide." Effectivement, aussitôt après sa disparition, le Portugal se Ci-dessus: Mars 1976 .

Soldats de l'Armée nationale de la Républi­ que populaire d'Angola au cours de la libération de Huamba .

Après la décolonisation de l'An ­ gola , une révolution éclata dans le pays.

Les gouvernements blancs de Rhodésie et d'Afrique du Sud perdirent ainsi un rempart appré­ ciable .

A droite : Calendrier de 1975 inti­ tulé "Le nouveau Portugal" .

Il représente la chute de Caetano, le successeur de Salazar, en avril 1974.

lança avec enthousiasme dans la voie du changement.

Toutes, les colonies furent dé­ clarées indépendantes, tandis qu'en métro­ pole, les libertés civiques et les droits politi­ ques furent restaurés.

Cette liberté aboutit à des querelles politiques et à un nouveau bou­ leversement de l'économie.. »

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