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Benjamin Franklin

Publié le 17/01/2022

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Franklin naquit à Boston de parents émigrés. A l'âge de douze ans, il fut élève dans l'imprimerie de son frère aîné James, imprimeur d'un des rares journaux publiés dans les colonies anglaises. Benjamin y écrivit quelques articles satiriques sous le pseudonyme "Mrs Silence Doggod". Ces articles ne furent guère appréciés par le conseil communal de Boston. Une querelle avec son frère le fit quitter la maison et partir pour Philadelphie. Il y travailla quelques années comme imprimeur. En 1729, il reprit l'entreprise de son patron. Il devint notamment éditeur d'un journal qu'il baptisa

« le Penn, Franklin partit pour Londres en 1756.

Après cinq ans de pourparlers patients, il parvint à convaincre le gouvernement de Londres que la famille Penn devait contri­ buer à la défense de la colonie durant la guer­ re contre les Français et contre les Indiens, en payant des impôts fonciers.

En · 1764, Franklin se rendit de nouveau à Londres, afin d'y défendre les intérêts de la colonie.

Il y resta dix ans.

Durant ce laps de temps, les relations entre la Grande-Bretagne et les colonies américaines se détériorèrent.

Les colonies n'ayant pas de représentation au parlement de Londres, refusaient de payer l'impôt.

La loi du Sceau qui prescrivait que les affaires judiciaires et les journaux de­ vaient être imposés, rencontra une opposi­ tion tellement grande, qu'elle dut être révo­ quée rapidement.

D'autres lois furent promulguées, qui se heurtèrent à une vive opposition, cependant que les querelles se firent jour parmi les mé­ contents.

Le gouvernement de George III y répondit en envoyant encore plus de troupes vers les colonies pour y maintenir l'ordre.

Lorsque Franklin revint en Amérique en 1775, la lutte pour l'indépendance était déjà commencée.

Il fut immédiatement élu au deuxième Congrès.

L'année suivante, il fut membre du comité qui rédigea la Déclaration d'Indépendance.

A soixante-dix ans, il s'em­ barqua pour l'Europe afin d'obtenir l'aide de la France dans la lutte contre la Grande- A droite: Franklin affirma sa va­ leur aux Américains, par ses ca­ pacités de négociateur politique.

On voit Franklin à Paris, discu­ tant d'un règlement pacifique de la guerre d'Indépendance avec le délégué anglais Richard.

Ces pourparlers favorisèrent la fin victorieuse de la guerre des colons américains .

Ci-dessous: La Commission des Cinq propose la Déclaration d'In­ dépendance au Congrès .

Franklin avait rédigé la déclaration avec Thomas Jefferson.

Franklin se trouve à droite, Jefferson au mi­ lieu.

Bretagne.

A Paris, il fut accueilli comme un hôte de marque.

Le "beau monde" le reçut, les savants et les philosophes le louèrent.

Pour eux, Franklin était la personnification de l'esprit de simplicité et de justice en Amé­ rique.

Evidemment, la France était d'accord avec tout ce qui pouvait faire obstacle aux Britanniques, mais Franklin dut comprendre qu'ils ne pouvaient pas risquer une nouvelle guerre avec la Grande-Bretagne, car il négo­ cia en secret avec le ministre français des Af­ faires étrangères, Vergennes, afin d'obtenir des livraisons d'armes et des prêts d'argent.

En 1778, l'Amérique obtint sa première grande victoire sur les Anglais près de Sara­ toga~ ce qui obligea la France à soutenir ou­ vertement les colonies.

Franklin lui-même ré­ digea le contrat de collaboration.. »

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