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Biographie: Charles DICKENS ?

Publié le 17/12/2009

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dickens

Dans l'Angleterre industrielle du XIXe siècle, Charles Dickens crée une véritable comédie humaine où se côtoient le rire et les larmes. L'importance de Londres dans le roman « dickensien « reflète l'importance qu'a prise cette ville qui était à l'époque la capitale industrielle de l'Europe et du monde. La topographie de la ville se résumait aux docks, aux bas-fonds. Dans les romans du XVIIIe siècle, Londres est une ville optimiste, où le héros s'amuse et peut mener à bien son ascension sociale. Au XIXe siècle, elle broie l'individu.

  1. Charles DICKENS: Nicolas Nickleby
  2. Charles DICKENS: Contes de Noël
  3. Charles DICKENS: La Petite Dorrit
  4. Charles DICKENS: Les Grandes Espérances
  5. Charles DICKENS: David Copperfield
  6. Charles DICKENS: Oliver Twist
  7. Charles DICKENS: Les Aventures de M. Pickwick
  8. Charles DICKENS: Les Grandes Espérances

 

dickens

« Quand bien même les premières années de la vie de Charles Dickens, qui naît dans un quartier de Portsmouth le 17février 1812, seraient “ romanesques ”, il faut se garder de déduire qu'elles lui ont “ dicté ” son œuvre.

Dans le XIXesiècle qui invente les dieux que sont le Progrès et le Profit, les vies pareilles à celles de son père et de sa mère quivont de la déconvenue à l'humiliation, des dettes à la prison, sont innombrables.

Si les premières expériences vécuespar Dickens sont déterminantes, c'est par la prise de conscience qu'elles provoquent.

Et parce qu'elles lui imposentde témoigner.

Mais Dickens ne donnera jamais à ses éditeurs l'autobiographie qu'il leur a promise.

Le premier livrequ'il publie en 1835, Esquisses de Boz, provoque la commande d'un feuilleton.

A la cinquième livraison des Papiersposthumes du Pickwick Club, le succès est au rendez-vous.

Dickens met alors en branle sa formidable vitalité et necesse plus d'écrire.

C'est Pickwick en 1837, c'est Oliver Twist en 1838, c'est Nicolas Nickleby en 1839.

Et ce sontchaque fois de vastes romans touffus, complexes, énormes.

Et chaque fois c'est une tare, une injustice, uneviolence de l'état social que Dickens dénonce.Aux États-Unis Dickens découvre une société aussi conformiste que brutale, aussi cupide qu'esclavagiste.

Elle luirépugne autant que l'hypocrisie victorienne.

Il accueille avec plaisir le souffle révolutionnaire qui passe sur l'Europede 1848.

Après les Grandes Espérances, qui paraissent en 1861, Dickens s'éloigne du roman pour prendre la directionde deux magazines.

Au bout du compte, il reste hanté par le même personnage : Londres.

L'ami de Karl Marx,Engels, assure à propos de Dickens : “ Il fait partie d'une grande famille spirituelle unie dans tous les pays.

”.. »

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