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Biographie de BAKOUNINE (Michel).

Publié le 17/01/2022

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Né et mort à Londres (15611626).
 Il fit des études de droit et entra, en 1593, à la Chambre des Communes. Protégé du comte d'Essex, mais l'accusant et l'accablant violemment au cours de son procès, il devint le favori de Jacques Ier. Avocat ordinaire de la Couronne, attorney général, lord garde du grand sceau, il fut nommé grand chancelier en 1618. On l'accusa de vénalité ; un procès s'engagea au cours duquel Bacon fut condamné. Mais le roi lui fit grâce de son amende. La philosophie de Bacon est une philosophie des sciences ; le rôle du savant est, d'abord, de connaître la nature, afin de pouvoir la dominer. C'est par l'observation et l'expérience qu'il parviendra à cette connaissance, car « on ne commande à la nature qu'en lui obéissant «. Bacon fait l'inventaire des connaissances humaines : ce sont les tables, tables de présence, d'absence et de degrés, qui nous donnent les liens précis entre un effet et son antécédent. Bacon les appelle « tables de comparution «, car on y fait « comparaître« les faits naturels, pour découvrir leur essence. Ni la dialectique, ni le syllogisme ne sont des modes de rai
sonnement suffisants désormais. A partir des faits recueillis, l'esprit doit généraliser, mais ne doit pas s'arrêter à l'hypothèse. Il faut la vérifier, la discuter, la modifier parfois : c'est la « rectification de l'induction «. L'induction qui est le résultat de l'observation et de l'expérience, de la« mise de la nature à la question« est donc élaborée lentement et avec précaution. Les erreurs de l'esprit humain, que Bacon appelle des idoles, peuvent se ramener à quatre types : idola tribus, les plus communes, dues à la nature humaine elle-même ; idola specus, dues à l'esprit de l'individu ; idola fori, dues au langage et à ses déformations et idola theatri, dues aux systèmes philosophiques. Compte tenu de ces erreurs possibles, la méthode inductive et expérimentale (que Bacon n'a pas inventée, mais dont il a énoncé les règles) permet de connaître les formes et les lois de la nature. Vere scire per causas scire : la science véritable est la science des causes. Bacon admet les quatre causes énoncées par Aristote (causes formelle, matérielle, efficiente et finale), mais il dénie à la cause finale droit de cité dans les sciences. La cause formelle est l'ensemble des conditions essentielles d'où résultent les propriétés des choses. Déterminer les formes, tel est l'objet de la métaphysique. La métaphysique est « la connaissance de ce que sont les choses en elles-mêmes, par opposition à la manière dont elles apparaissent à nos sens «. Pour Bacon, la métaphysique n'est au fond que le degré le plus élevé des sciences de la nature. Ce qui ne l'empêche pas de poser que le monde est l'oeuvre de Dieu, qui le régit. « Bacon est le prophète des vérités que Newton est venu ensuite révéler aux hommes «.

  • MICHEL BAKOUNINE : LETTRES A UN FRANÇAIS SUR LA CRISE ACTUELLE

« Mikhaïl Alexandrovitch Bakounine (1814-1876 ) Chef de file des anarchistes russes, il vécut surtout en Europe occidentale.

Il débuta dans l'armée où il resta deuxans.

De 1836 à 1840, vivant à Moscou, il fréquenta le groupe Stankievitch, puis quitta la Russie.

En Europe, il fait laconnaissance de Marx, de Proudhon, et prend part à presque tous les soulèvements européens : Paris et Prague(1848), Pologne (1863), Lyon et Marseille (1870).

Adversaire acharné de l'État, il s'opposa vivement aux marxistes,qui l'attaquèrent violemment : Lénine en fera de même plus tard.

Essais politiques : Le Catéchisme révolutionnaire, L'Empire Kuarto-germanique et la révolution sociale (1871) ; Dieu et l'État (1882).. »

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