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Biographie de DIDEROT (Denis).

Publié le 17/01/2022

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Né à Langres en 1713, mort à Paris en 1784. Fils d'un riche coutelier, il s'adonna très tôt aux études qui l'intéressaient, connut des jours difficiles et fut chargé de la publication de l'Encyclopédie. Il fut l'ami de D'Alembert et de D'Holbach, et passa quelque temps auprès de Catherine II de Russie. Romancier, critique d'art, philosophe, son oeuvre le fait paraître comme un homme sympathique, généreux, et l'un des très grands esprits du XVIIIe siècle. Sa philosophie est éparse en un certain nombre d'ouvrages, et ne constitue pas, à proprement parler, un système. Le seul principe valable de connaissance est l'expérience sensible, les faits empruntés à la physique comme à l'anatomie ou à la physiologie. Son matérialisme scientifique lui ouvrit des horizons alors insoupçonnés : constitution cellulaire des êtres vivants, évolution. La matière est constituée de corpuscules hétérogènes et la raison est d'origine biologique. La vie sociale est co-naturelle à l'homme ; mais les règles naturelles de la société ont été perverties. Un libéralisme éclairé permettrait seul de remédier à cet état de choses. L'évolution sociale est soumise au déterminisme. Fataliste, niant toute morale, Diderot est cependant capable d'enthousiasme, d'appels à la bienfaisance, à la vertu, à l'humanité.

 

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DIDEROT: Le Neveu de Rameau

Le Neveu de Rameau de DIDEROT

« Une curiosité encyclopédique Denis Diderot (1713-1784) étudie la philosophie, la théologie, puis le droit.

Il prend la direction, avec d'Alembert, del'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers : il se consacre à cette activité de1747 à 1766.

Diderot en est le principal rédacteur avec plus de mille articles.

Les condamnations pleuvent, à partirde 1752, et l'Encyclopédie, condamnée par le pape et le Parlement en 1759, n'est sauvée que par l'intervention deMalesherbes.

C'est un succèsmonumental pour l'époque : 25 000 éditions complètes ont été vendues à la fin du règne de Louis XV.Diderot a aussi produit des ouvrages philosophiques dont le plus célèbre, la Lettre sur les aveugles à l'usage de ceuxqui voient (1749), lui vaut d'être incarcéré à Vincennes pendant quelques mois.

Il nous a laissé aussi divers écrits etromans, dont Le Neveu de Rameau (1762-1784).Dans son ensemble, l'oeuvre de Diderot, comme sa Correspondance avec Sophie Volland, exalte la nature conçuecomme une force « divine » et bonne, même et surtout dans ses manifestations frénétiques. L'Encyclopédie, somme du savoir du XVIIIe siècle Se rattachant à la vogue des dictionnaires, L'Encyclopédie naît de l'essor de la science et du goût de l'aristocratiecultivée pour les connaissances scientifiques.

C'est un ouvrage énorme qui comprend 17 volumes de textes, 11 deplanches et 5 de suppléments.

Diderot et d'Alembert se sont efforcés de « rassembler toutes les connaissanceséparses sur la terre ».L'Encyclopédie, oeuvre de progrès, veut éduquer l'homme : exposé méthodique du savoir dans les champstechniques et scientifiques, elle est le manifeste de la philosophie des Lumières. Un philosophe prônant le transformisme Diderot, nourri des doctrines des philosophes atomistes de l'Antiquité, est un matérialiste : pour lui, la matière,incréée, se meut éternellement et nécessairement ; création et destruction se succèdent sans trêve.

Mais il nes'agit pas d'une matière morte : comme chez Leibniz, la vie est partout et forme un tout avec la matière, queDiderot dote de sensibilité : « Si la foi ne nous apprenait que les animaux sont sortis des mains du créateur tels que nous les voyons [...] lephilosophe abandonné à ses conjectures ne pourrait-il pas soupçonner que l'animalité avait de toute éternité seséléments particuliers, épars et confondus dans la masse de la matière » (Diderot, De l'interprétation de la nature,Éditions sociales, p.

103). Dès lors, une filiation naturelle peut s'établir entre tous les vivants, depuis l'objet inanimé jusqu'à l'animal le plusévolué : pour Diderot, les espèces vivantes ne sont pas invariables, mais s'engendrent les unes les autres.

Diderotest ainsi très proche du transformisme et de l'évolutionnisme, qui s'imposeront au XIXe siècle.. »

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