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Biographie de FOURIER (Charles-François-Marie).

Publié le 17/01/2022

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Né à Besançon en 1772, mort à Paris en 1837.
 Fils d'un drapier, il entra dans le commerce et tint une épicerie de denrées coloniales à Lyon. Il commença d'exposer sa théorie économico-philosophique dès 1808, s'installa à Paris eu 1826, et s'entoura de disciples, dont quelques-uns fondirent un phalanstère à Condé-sur-Vesgre. il fut l'un des grands réformateurs sociaux du nixe siècle. Son système doit remplacer le système économique inhumain en vigueur et assurer le bonheur immédiat de l'humanité. L'harmonie universelle règne dans le inonde. Après la sauvagerie, le patriarcat, la barbarie et la civilisation, l'humanité parviendra au garantisme, qui sera l'harmonie totale. La passion est le principal levier de l'humanité, et l'attraction passionnelle est une loi. Il y a douze passions et huit cent dix caractères. La phalange, cellule de base de la future société, sera donc constituée de seize cent vingt personnes. Intérêts et sentiments seront harmonisés ; le travail sera attrayant. La terre entière sera un seul empire unitaire, la liberté individuelle sera sauvegardée, l'eau de mer sera comestible, etc. Malgré des obsessions et des bizarreries, Fourier est un véritable précurseur du socialisme, et ses théories affectives et sexuelles font de lui un lointain ancêtre de Freud.

« Fourier, Charles (1772-1837) Philosophe et économiste français.

Il perd la fortune de son père et cumule les emplois divers.

Basé sur ses observations, il rédige desouvrages et fonde une revue hebdomadaire, le Phalanstère, dans lesquels il fonde sa critique de la société bourgeoise.

Il conçoit le projet d'une organisation sociale qui s'articule autour de coopératives de travail, les phalanstères. Vie Charles Fourier naquit à Besançon, en 1772, et mourut à Paris en 1837.

Fils d'un commerçant important, marchand de draps, il futruiné par des spéculations malheureuses.

Aussi gagnera-t-il sa vie comme employé et voyageur de commerce.

Il publie, en 1808, laThéorie des quatre mouvements et élabore son Traité de l'association domestique et agricole, qu'il va faire paraître en 1822.

En 1828, Fourier s'installe à Paris, où il occupe un modeste emploi.

Il écrit (1831) Pièges et charlatanisme des deux sectes de Saint-Simon et d'Owen, travail polémique contre les deux mouvements socialistes.

En 1835, paraît La Fausse Industrie morcelée, répugnante et mensongère.

Charles Fourier est mort le 10 octobre 1837 et ses restes reposent au cimetière de Montmartre. Une philosophie du désir L'utopie de Fourier : elle surgit, univers fabuleux, à la foisscience et poésie pure.

Le cri orgueilleux de Fourier à lafin de la Théorie dés quatre mouvements : « moi seul j'aurais confondu vingt siècles d'imbécillité politique »(Fourier, Théorie des quatre mouvements, Anthropos, p. 191), se révèle porteur d'une certaine vérité, en l'écartabsolu qu'il manifeste.

L'utopisme social de Fourier appartient à L'ordre de la vision « baroque » : cosmogonie, vérité sociale, métaphysique s'y entrecroisent. Le grand principe de Fourier, c'est qu'il faut satisfaire les passions humaines, qui, toutes, sont bonnes et ne doivent pas être contrariées.

Le plan de réorganisation sociétaire s'articule chez Fourier à l'essentiel : une philosophie du désir, une question sur la passion humaine, une anthropologie.

Est premier et fondamental le mouvement de l'attraction passionnée en tant qu'il s'insère dans latrame des besoins.

Changer la société, c'est d'abord rendre possible l'épanouissement de l'élan vital et des passions.

En d'autrestermes, la « baguette magique » de l'attraction passionnée permet seule de comprendre la pratique sociale.

Renversement total parrapport aux théories régnantes.

La philosophie de Fourier s'affirme bien comme nouveauté radicale, changement absolu.

La seule comparaison possible est celle entre Fourier et Sade, mais l'univers du désir n'ouvre chez Sade qu'à l'empire de la violence. Une conception naturaliste du monde La passion nous fait communiquer avec tout l'univers.

Àtravers elle, Fourier retrouve l'unité de l'homme et dumonde, le système des analogies, l'accord divin entre leschoses.

L'utopie sociale retrouve ici sa vraie signification :elle retourne aux sources de la vie, au bonheur, essenceconforme aux vues de Dieu.

Circule un ensemble decorrespondances entre les passions, l'homme et lessubstances de divers règnes.

L'homme est le miroir de l'univers et réciproquement.

S'évanouissent les frontièresentre l'être humain et la réalité universelle.

L'homme etl'univers communiquent dans la passion.

Ressortfondamental, l'attraction régit l'univers. Le phalanstère Les individus unis par des passions communes s'allient en séries passionnées, en phalanstères, communautés de 1600 individus.

Celieu ouvert qu'est le phalanstère sera pénétré par le désir et la joie.

Nul n'y viendra mordre sur la liberté de chacun.

Le travail ?Chacun en décidera.

La propriété ? Tous y accéderont.

Le lieu harmonien est sans barrières.

Tous y circulent en quête du travailattrayant et d'Éros. Conclusion Il s'agit, pour Fourier, de substituer le bonheur et la passion libre à un monde à l'envers, qu'il faut débarrasser du vice commercial,fondement de la civilisation, de l'industrie, source de richesse dont jaillit l'excès de misère, du mariage bourgeois, etc.

L'harmonie, étatcohérent et unifié permettant de satisfaire les passions, est destiné à remplacer l'univers faux et mensonger de la civilisation.. »

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