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Biographie de LA METTRIE (Julien Offroy de).

Publié le 19/01/2010

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Né à Saint-Malo en 1709, mort à Berlin en 1751.  Études à Caen chez les Jésuites, reçu docteur en médecine à Reims, il devint médecin des gardes-françaises en 1742, puis fut le lecteur favori de Frédéric II. Strictement matérialiste, il appliqua à l'homme la théorie de l'automatisme des bêtes.

Œuvres principales : Histoire naturelle de l'âme (1745), L'homme-machine (1748), Les animaux plus que machines (1750), L'art de jouir (1751), Vénus métaphysique (1752).

« La Mettrie (1709-1751) « L'âme n'est qu'un vain terme dont on n'a point d'idée.

» L'homme est une machine à jouir Julien Offray de La Mettrie est né à Saint-Malo en Bretagne, dans une famille de commerçants.

Après des études chez les jésuites, il s'éloigne de la religion et décide d'étudier la médecine à Paris et à Reims.

Il est reçu docteur en 1733, avant de suivre les cours de Boerhaave, à Leyde.

Il publie des traductions de son maître, partisan de l'iatromécanisme, conception mécaniste de l'être vivant et de ses activités, directement inspirée du mécanisme cartésien.

Établi à Paris en 1742, il participe deux ans plus tard au siège de Fribourg en qualité de médecin des gardes-françaises, il contracte une « fi èvre jaune » qui le conduit à penser que l'âme est indépendante du corps. Il expose ses premières thèses matérialistes en publiant une Histoire naturelle de l'âme , ouvrage dont la condamnation en 1746 l'incite à s'exiler à Leyde où il publie anonymement son Homme-machine . L'ouvrage provoquant un énorme scandale, il est contraint de quitter les Pays-Bas et se réfugie chez Frédéric II, à Berlin.

De 1748 à sa mort, il demeure en Prusse où paraissent ses derniers ouvrages dans lesquels il expose son système social et moral avant de mourir bêtement à Berlin des suites d'une indigestion, après un dîner chez Lord Tyrconnel, sans doute aussi copieux que bien arrosé… L'oeuvre Histoire naturelle de l'âme , plus tard rebaptisée Traité de l'âme 1745 Politique de la médecine 1746 L'Homme-machine, publié anonymement 1747 De la volupté 1745 L'homme-plante 1748 Discours sur le bonheur ou Anti-Sénèque 1748 Système d'Épicure 1750 Les Animaux plus que machines ; Réflexions philosophiques sur l'origine des animaux 1750 Abrégé des systèmes 1750 L'Art de jouir 1751 Vénus métaphysique, essai sur l'origine de l'âme humaine 1752. »

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