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biographie de marcel proust

Publié le 18/04/2014

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proust
« Une heure n'est pas qu'une heure, c'est un vase rempli de parfums, de sons, de projets et de climats. » De Marcel Proust lefttop Valentin Louis Georges Eugène Marcel), né à Paris XVIe (quartier d'Auteuil) le 10 juillet 1871 et mort à Paris le 18 novembre 1922, est un écrivain français, dont l'oeuvre principale est une suite romanesque .Genèse fragmentée, structure exigeante, écriture sans fin, roman impossible. Mais infatigables desseins. La vie de Proust se trouve dans ses cahiers, paperolles, éclats de textes, confusions des genres littéraires, récritures incessantes. Tout ce qu'il sentait, souffrait, voyait y aboutit un jour. Proust est un reclus, obsessionnel et magnifique, pour qui la seule réalité (choix et nécessité psychologique) est : le livre. Enfant fragile et chétif, excessivement timoré et attaché à sa mère, Proust souffre très tôt de crises d'asthme qui le contraignent à des périodes de repos. De sa réclusion naîtra un besoin compulsif de rassembler ses impressions, se déverser dans les mots. Il s'engage dans une oeuvre qui le dévore incessamment et l'entraîne dans une lutte impossible et inégale avec le temps destructeur, vecteur de l'angoisse et la mélancolie créatrices, et matière même de l'écriture. Son style s'incarne dans ses phrases-fleuves, pour lui imprononçables ; elles s'étirent sur des lignes entières glissant de la description à l'essai critique, au dialogue, au jaillissement fortuit d'impressions. Proust écrit au-delà de son être même, des phrases qui l'épuisent à bout de souffle, le conduisent jusqu'où ses poumons d'asthmatique ne le mèneraient jamais seuls, sans cette littérature à bout de nerfs qui détaille une vie d'excès et la vitre qui en sépare. Le livre étant « le produit d'un autre moi que celui que nous manifestons dans nos habitudes, dans la société, dans nos vices ». Entre un père médecin qui écrit des ouvrages sur ses maladies sans jamais pouvoir l'en guérir, et une mère cultivée qui édifie avec ce fils une relation fusionnelle fondée sur l'anxiété et l'exigence réciproque, Marcel l'adolescent se retire dans l'ombre silencieuse de sa chambre pour écrire. Petits textes, nouvelles, poèmes. Après une scolarité brillante, des études littéraires (lettres, philosophie, droit) entrecoupées de crises « d'étouffement » de plus en plus violentes, il hante les salons littéraires et mène une existence dilettante de jeune écrivain mondain. Il y a déjà en lui un refus physiologique de toute profession, hors l'exercice de l'écriture qu'il va ériger en véritable métier, activité obsessionnelle et nécessaire.  Du côté de chez... Jeanne  L'influence et les sentiments qui liaient Marcel et sa mère, Jeanne, ont été décisifs dans la construction et les intentions de l'oeuvre de Proust. Leur relation est si exclusive et absolue que Marcel lui écrit : « J'aime mieux avoir des crises [d'asthme] et te plaire que te déplaire et ne pas en avoir. »  C'est Madame Proust qui lui transmet ses goûts littéraires et artistiques et lui donne les clés pour diriger son travail d'écriture : discipline et fermeté. Elle va même jusqu'à l'aider dans son entreprise de traduction du philosophe et esthète anglais Ruskin, que Proust admire. De cette collaboration paraîtront La Bible d'Amiens (1904), et Sésame et les Lys (1906). Les rares voyages (Amiens, Venise, Rome) effectués d'abord avec sa mère, puis seul en...
proust

« l’en t raîne dans une l u t te impossible et i négale avec le temps dest r uc teur, vecteu r de l’angoisse et la mélancol ie créat r ices, et ma t iè re même de l’écr i t u re.

Son style s’inca rne dans ses ph rases-f leuves, pou r l u i imp rononçables ; elles s’ét i ren t su r des l ignes ent iè res gl issan t de la descr ip t ion à l’essai cr i t ique, au dia logue, au ja i l l issemen t fo r t u i t d’imp ressions.

Proust écr i t au-delà de son êt re même, des ph rases qu i l’épu isen t à bou t de souf f le, le condu isen t jusqu’où ses poumons d’asthma t ique ne le mèneraien t jamais seuls, sans cet te l i t té ra t u re à bou t de ne rfs qu i déta i l le une v ie d’excès et la vi t re qu i en sépare.

Le l i v re étan t « le p rodu i t d’un au t re mo i que celu i que nous man i festons da ns nos hab i t u des, da ns l a société, dans nos v ices ».

En t re un père médecin qu i écr i t des ouvrages su r ses ma lad ies sans jama is pouvoi r l’en gué r ir, et une mère cul t ivée qu i édi f ie avec ce f i ls une re la t ion fusionnel le fondée su r l’anx ié té et l’exigence récip roque, Ma rcel l’adolescent se re t i re dans l’omb re silencieuse de sa chamb re pou r écr i re.

Pet i ts tex tes, nouvel les, poèmes.

Ap rès une scola r i té b r i l lan te, des études l i t té ra i res (let t res, ph i losophie, d roi t) en t recoupées de cr ises « d’étouffemen t » de p lus en plus v iolen tes, i l han te les salons l i t té ra i res et mène une existence di let tan te de jeune écr iva in mondain.

I l y a déjà en l u i un refus physiologique de tou te p rofession, hors l’exercice de l’écr i t u re qu’i l va ér iger en vé r i table mét ier, act iv i té obsessionnel le et nécessai re. D u côté de chez … J e a n ne L’in f l uence et les sen t i men ts qui l ia ien t Ma rcel et sa mère, Jeanne, ont été décisifs dans la const r uct ion et les i n ten t ions de l’œuv re de Proust.

Leu r re la t ion est si exclusive et absolue que Ma rcel l u i écr i t : « J’a i me m ieux avoi r des cr ises [ d’asthme] et te p la i re que te dép la i re et ne pas en avoir.

» C’est Madame Proust qui l u i t ransmet ses goû ts l i t té ra i res et a r t is t iques et l u i donne les clés pou r di r iger son t ravai l d’écr i t u re : discip l i ne et fe rmeté.

E l le va même j usqu’à l’a ider dans son ent rep r ise de t raduct ion du ph i losophe et esthète angla is Rusk in, que Proust adm i re.

De cet te collabora t ion paraî t ron t L a B ib le d’Am iens (1904),. »

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