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Biographie de Maupassant

Publié le 16/03/2020

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Mais c'est aussi cette annee-la, en mai, que le pere en littérature, « le maître », Flaubert, meurt, laissant Maupassant désemparé.
Flaubert lui lègue non seulement l’art d’écrire - comme en témoigne Le Roman (dit « Préface » de Pierre et Jean) -, mais aussi une conception désenchantée de l’existence.
L’autre « distillateur » de ce poison, dont tout le xixe est rongé depuis le « mal du siècle » romantique, est Schopenhauer. De sa philosophie, vulgarisée en France quand paraissent en traduction les Pensées, maximes et fragments (1880), on retient surtout le pessimisme. Et Maupassant, dans la nouvelle intitulée Auprès d’un mort (publiée le 30 janvier 1883 dans le Gil Bios), peut définir Schopenhauer comme « le plus grand saccageur de rêves qui ait passé sur la terre ». « Jouisseur désabusé, il a renversé les croyances, les espoirs, les poésies, les chimères, détruit les aspirations, ravagé la confession des âmes, tué l’amour, abattu le culte idéal de la femme, crevé les illusions des cœurs, accompli la plus gigantesque besogne de sceptique qui ait jamais été faite. »

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« I Biographie de Maupassant 15 ~-- révèle moins raffiné qu'elle ne l'aurait espéré, fournit à l'écrivain le thème de la femme« mal mariée» ? Comme:r:ice alors pour Guy une vie de « poulain échappé » au milieu de la nature : il partage les jeux et les activités des jeunes paysans et marins qui l'entou­ rent.

Il découvre avec euphorie les sensations fortes de la campagne et de la mer, les joies d'une vie très phy­ sique : horizons arrondis qui s'ouvrent sur « un triangle de mer bleue étincelante au soleil », odeurs violentes du varech, des saumures, des filets qui sèchent, caresses brutales ou .douces du vent, murmure des flots qui vous portent en vous balançant ...

Par ailleurs, sa mère, cultivée et intelligente, transmet à son fils la passion familiale pour l'écriture -le frère de Laure, Alfred Le Poittevin, est ami de Flaubert et se risque lui-même à quelques poèmes -et pour le théâtre en particulier.

Elle lui donne les bases de sa formation littéraire au milieu de son enfance sauvageonne.

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LE TEMPS DES INITIATIONS Mais il faut continuer les études.

En 1863, Guy entre au séminaire d'Yvetot : c'est un véritable arrache­ ment à la nature et à sa mère, comme pour le jeune Poulet d'Une vie.

L'adolescent supporte très mal cette « prison » d'où il sera renvoyé pour avoir écrit des poèmes licencieux.

Il préserve cependant le contact avec la nature de son enfance.

Ainsi, à Étretat, en 1866, il sauve de la noyade le poète anglais Swinburne qui, pour le remer­ cier, lui offre une main d'écorché et l'invite dans son « antre » étrange, décoré de tableaux de fous où l'on déguste du rôti de singe.

C'est la première approche, pour Guy, de la folie et de la mort.

Interne au lycée de Rouen en 1868, il accepte mieux cette ville qui le fascine, à la fois riche de son passé et résolument tournée vers la modernité des techniques : Bel-Ami (II, 1) se fait l'écho de cette admiration.

Les études de rhétorique lui plaisent et il se lie d'amitié avec. »

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