Biographie de MOLIERE
Publié le 17/01/2022
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MOLIERE
(1622 - 1673)
NATIONALITE : Française
MOUVEMENT LITTERAIRE : Classique
Biographie : Il est né dans une famille issue de la petite bourgeoisie. Il fait de bonnes
études secondaires et étudie les auteurs comiques latins. Il perd sa mère à 10 ans.
Il se dirige vers les études de droit mais a une vocation artistique.
Ses premiers succès sont deux farces : «L’étourdi« et l’ «Amoureux«.
Il a plusieurs triomphes qui enthousiasment le roi. Il se marie avec Amande Béjart : vie
privée agitée.
Il se brouille avec son ami Lully devenu préféré du roi. Il meurt sur scène. Pas d'hommage
officiel.
Œuvres lues / étudiées :
-L’Avare : 1668
Genre : Comédie
Résumé : Harpagon père tout puissant, organise le mariage de sont fils Cléante et de sa fille
Elise. Il se réserve pour lui la charmante Marianne.
Mais Cléante est amoureux de celle-ci et Elise secrètement fiancée à Valère. Ils refusent
d’obéir à leur père. Le trésor volé, grâce à La Flèche sera rendu en échange que l’amour
triomphe. Le dénouement est heureux : Harpagon retroue son argent, Le veil Anselm
retrouve ses enfant Marianne et Valère et Cléante et Elise épouse qui ils veulent.
-Les précieuses ridicules : 1659
Genre : Comédie
Résumé : L’action se déroule pendant une journée dans la maison de Gorgibus. Cathos et
Magdelon ont été demandées en mariage par La Grange et Du Croisy. Mais les deux
précieuses rejettent cette proposition avec dédain disant que les deux hommes n’ont pas les
qualités requisent de maris. Mécontent, Gorgibus reproche aux jeunes filles leur refus. Quant
aux deux jeunes hommes, ils décident de se venger avec leur valet respectif. Mascaille se
présente donc comme Marquis aux précieuses et Jodelet comme vicomte. Charmées Cathos
et Magdelon se livrent au piège. Et quand La Grange et Du Croisy révèlent la vérité, elles
«crevèrent de dépit«- L’école des femmes : 1662
Genre : Grande comédie
Résumé : Arnolphe a confié sa pupille Agnès à un couvent et l’a faite élever dans la plus
grande ignorance afin d’en faire sa femme et de se protéger du cocuage. Le jeune et
séduisant Horace rencontre cependant Agnès à son insu et tombe immédiatement amoureux :
il entreprend de la courtiser, non sans confier naïvement ses projets à Mr De La Souche qui
n’est qu’autre qu’Arnolphe. Celui-ci tente d’empêcher les deux jeunes gens d’entrer en
relation, et d’accélérer son propre mariage avec Agnès.
- Le misanthrope : 1666
Genre : Comédie
Résumé : Rompre avec le monde, telle est la volonté d'Alceste. Affligé par l'hypocrisie et la
frivolité de la société mondaine, il revendique un idéal d'honnêteté et de transparence du
cœur. Un idéal quelque peu anachronique aux yeux d'une noblesse qui a appris à taire son
orgueil et à se plier aux compromis de la vie de cour... Alceste s'en moque : il fustige Oronte,
le mauvais poète, sans s'embarrasser des convenances. Mais pour son plus grand malheur, il
est aussi jalousement amoureux de Célimène, la jeune veuve coquette et reine des salons qui
adore médire de ses semblables. De cette situation paradoxale naît la comédie de fâcheries en
rodomontades, le ridicule ne tarde pas à rattraper ce misanthrope excessif, emporté et
désespérément amoureux...

«
Corneille avait seize ans.
Comme lui,
il fut élève des Jésuites (il est vrai que l'on pourrait
en dire autant
pour tous les grands écrivains du dix-septième siècle).
Pour Jean-Baptiste, ce furent les Jésuites de Clermont.
A l'instar de
Corneille encore,
il prépara son droit.
Non par vocation! Pour obéir
à son père qui, entendant laisser au jeune homme sa charge de tapis
sier
du roi, pensait qu'une licence de droit ne serait pas un bagage
inutile.
Jean-Baptiste s'était montré docile et sa mémoire était prodi
gieuse.
Aussi obtint-il brillamment, en 1642,
le titre d'avocat.
On conçoit alors la déception paternelle, lorsqu'il s'avéra que
cette solide formation, couronnée
par le succès, ne représentait pas,
pour l'heureux lauréat, un engagement dans la voie du négoce.
Ni
le barreau, ni le commerce n'intéressaient Jean-Baptiste.
Il
voulait être comédien! Peut-être son grand-père maternel, Louis de
Cressée, a-t-il sa
part de responsabilité dans l'affaire, et même ce
brave Georges
Pinel qui avait appris à lire et à écrire au jeune gar
çon? Tous deux, férus de théâtre, fréquentaient l'Hôtel de Bourgo
gne, ancienne résidence des ducs de Bourgogne (rappelez-vous Jean
sans
Peur), qui occupait la rue Montconseil et qui avait été louée à
une troupe d'acteurs.
C'était la Comédie-Française de l'époque.
On
y emmenait l'enfant quand il avait été bien sage, et les deux hommes
s'émerveillaient de
le voir ensuite imiter les artistes et réciter de
mémoire les longues tirades entendues.
Devenu jeune homme, libéré
des études, Jean-Baptiste s'adonna sans contrainte à sa passion.
Il se
lia avec des gens de théâtre et il ne pensa plus qu'à suivre leurs
traces.
Papa Poquelin, fort mécontent, essaya de le retenir.
Il ne
comprenait pas que l'on préférât, à une bonne existence pourvue de.
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