Biographie de Rudyard Kipling

« qui prépare au métier des armes.

de l'armée des Indes.

Kipling y Il y passe cinq années malheureuses, montre l'acuité de son observation qu'il évoquera dans Stolky et Cie et 11nventivité de son espri~ et y (1899) -dont les jeunes héros fait preuve d 'une singulière aptitude affichent une vision désenchantée à «croquer • sur le vif des types et cynique du patriotisme et d'officiers et de jeunes gens cultivés .

de l'autorité -ainsi que dans le détail vécu , l'anecdote racontée La lumière qui s 'éteint (1891) .

le soir sous la tente gardent toute •le jeune Kipling se montre leur saveur , grace à son style un élève si peu doué qu11 n'est pas tranchant et réaliste .

éligible à la bourse qui lui aurait • le rédacteur en chef du Pioneer permis d'entrer à l 'université l'envoie au Rajasthan oriental en d'Oxford.

Ses parents ne pouvant tant que correspondant du journal.

faire face au coût que représentent À ce titre, il écrit de nombreux des études supérieures, il rentre reportages qui seront rassemblés en Inde .

En octobre 1882 , il arrive en 1889 sous le titre D 'une mer à Lahore où, grace à l'entremise à l'outre , lettres de voyages.

À la de son père qui y dirige à présent suite d'un différend avec la direction une école d'art tout en assurant du Pioneer, Kipling cesse sa également les fonctions de curateur collaboration régulière au journal et Premier écrivain britannique à du musée de la ville , Kipling entreprend de voyager grâce au peu recevoir le prix Nobel de littérature, entame une longue collaboration d'argent qu11 a tiré de ses nouvelles.

en 1907, RIH/ytlnl Klplillf passe à la Lahore Civil and Militory Gazette .

• En mars 1889, il quitte 11nde pour pour l'un des plus grands romanciers Cette collaboration est interrompue les États-Unis en faisant des esca les et nouvellistes anglais.

Son œuvre au cours de l 'été 1883 par un séjour en Birmanie, à Singapour, à en prose comme ses poèmes -moins à Slli•l•, une station de montagne Hongkong et au Japon .

Il consacre connus -, qui ont souvent pour toile alors prisée par les colons anglais .

la majeure partie de l'année 1889 de fond l'Inde et la Birmanie sous le jeune homme est séduit par à sillonner les États -Unis et le la domination britannique , sont l 'atmosphère du lieu au point Canada.

Ce périple est le prétexte - traversés par trois thèmes principaux : qu11 y passera ses vacances à de nombreux articles , que publie le patriotisme ferven~ le devoir des de 1885 à 1888.

le Pioneer , et qui seront rassemblés , Anglais vis-à-vis de leur pays et le aux côtés des reportages sur le • fardeau • impérialiste de l'Angleterre.

Rajasthan dans D 'une mer à l'outre .

De lai~ Kipling a souvent été Enfin , à l'automne 1889 , Kipling considéré comme un «prophète traverse l'Atlantique pour gagner de 11mpérialisme britannique • , selon l'Angleterre.

l'expression de George Orwell , au point que les préjugés et le militarisme lf·I!JIJ:I;hil qui seraient présents dans son œuvre ont alimenté une véritable LE SÉIOUI LONDONIEN controverse tout au long du xx • siècle, • Précédé d'une réputation flatteuse, entachant sa réputation d'écrivain .

Lfs PIEMIEIS Item Kipling n'a guère de difficulté à Il est vrai que sa vision du • Bien que son travail à la gazette , publier ses nouvelles dans les revues colonialisme britannique était laquelle parait six jours par semaine, londoniennes .

C'est au cours de éloignée de la réalité -ce dont soit exigean~ le jeune homme trouve son séjour dans la capitale anglaise il avait certainement conscience , le temps de se livrer à sa passion qu11 publie son premier roman, mais qui heurtait son idéalisme .

pour l'écriture .

À 21 ans, il publie La lumière qui s 'éteint (1891) , et son premier volume de poèmes, c'est à ce moment qu11 rencontre DIS DDun PllOIIET1IUIIS Departmentol Ditties (1886) , bientôt l'écrivain suivi de son premier recueil de américain IOMIAY..PomMOIITII-I..vtoiE nouvelles rassemblées sous le titre Wolcott • Rudyard Kipling nai! le 30 décembre Simples Contes des collines (1887).

Btllmhr 1865 à Bombay au sein d 'une famille • En novembre 1887, il quitte lahore elsa sœur modeste sur laquelle veille sa mère, et rejoint Allahabad où il commence Carrie née Alice MacDonald, et que fait à collaborer au Pioneer , un journal -dont les vivre son père , John lockwood qui appartient au même groupe que charmes ne Kipling.

sculpteur et professeur à la la Lahore Civil and Militory Gazette.

lui sont pas Jejeebhoy School of Art and lndustry Plus que jamais pris par l'écriture , indifférents .

de laville .

il fait tour à tour paraître Trois De son amitié avec Balestier naîtra À l'âge de Troupiers , Sous les cèdres Déodors , un roman à deux mains , Nou/ohko li GlfS, selon le Rickshow font6me, l'Histoire (1892).

Ce terme, qui signifie un usage de Godsby, En blanc et noir et littéralement • neuf lakh •.

soit bien ancré le Petit Guillaume .

C'est par ces six • neuf cent mille roupies», en hindi , dans la récits , consacrés à la vie des Anglais désignait la valeur du collier des colonie en Inde et publiés entre 1888 et reines dans les contes populaires britannique, 1889 , que Kipling se fait connaître .

de l'Inde du Nord .

e il est envoyé Ces textes révèlent sa profonde • En dépit du succés qu11 y avec sa identification au peuple indien rencontre, Kipling ne se plaît sœur Trix en pension en Angleterre, et l'admiration qu'il lui voue .

pas à londres , dont le climat lui à Portsmouth, pour y recevoir une Prenant pour décor la vie indienne pése.

Sur le conseil des médecins , éducation britannique .

En janvier telle qu'un Anglais peut alors il quitte la ville pour renouer avec 1878 , il intègre l'United Service l'observer , ces récits sont contés sa passion des voyages .

li s 'embarque College de Westward Ho, dans dans une langue directe et à destination de l'Australie et de la le Devonshire, un établissement vigoureuse que pimente l'argot Nouvelle-Zélande avant de rejoindre sa famille en Inde .

Peu avant Noël 1891, il apprend la mort de son ami Balestier, emporté par une fièvre typhoïde .

Il décide aussitôt de rentrer à londres pour rendre un dernier hommage à l'écrivain américain -et demander à Carrie de l'épouser .

C'est au même moment que paraît à londres Handicap de la vie, un recueil de nouvelles sur la présence britannique en Inde .

• L'union de Rudyard et de Carrie est consacrée le 18 janvier 1892 à langham Place .

En l 'absence du père de la mariée, c'est le romancier Henry James qui conduit la jeune femme jusqu ' à l 'autel de l'église Ali Souls .

les jeunes époux se rendent en voyage de noces aux États-Unis, ce qui permet à Kipling de faire la connaissance de sa belle-famille , puis gagnent le Japon, un pays qui fascine le romancier depuis son escale en 1889 .

les jeunes mariés viennent tout juste d 'arriver à Yokohama quand ils apprennent la faillite de leur banque, la New Oriental Ban king Corporation .

Contraint d'écourter son séjour japonais, le couple rentre aux États- Unis et s1nstalle dans le Vermont LE SÉIOUI AMhiCAIN • Kipling se plaît énormément dans la maison que loue le jeune couple et qu11 a baptisée • Bliss Cottage» -«la villa du bonheur parfait».

C'est là que naît Joséphine, premier enfant du couple, en décembre 1892 .

Cette naissance conduit les Kipling à acheter un terrain appartenant au frère de Carrie, Beatty Balestier , pour y faire construire une maison plus grande et que Rudyard choisit d'appeler • Naulahka », en souvenir de son ami et du roman qu11s avaient écrit à deux .

• le grand air, le spectacle de la nature , la joie de la paternité , tout concourt à faire de ce séjour dans le Vermont une réussite .

Ce sentiment de plénitude s'accompagne pour Rudyard d 'une impressionnante production littéraire .

Au cours des quatre années passées aux États-Unis , il écrit un roman -C.pl-t•lfts COIIIYIIfliX (1897) -, un recueil de nouvelles -le Travail dela journée (1898) -,ainsi que plusieurs recueil de poèmes , dont les Sept Mers (1896) et surtout /es Chansons de la chambrée (1892) qui comporte des poèmes devenus populaires comme • Mandalay» .

À cette production conséquente s'ajoute le!Wfttk I•J,gle (1894) .

C'est à Bliss Cottage que Kipling a 11dée de ce livre ainsi la genése du Livre de Jo jungle : •Mon bureau faisait sept pieds sur huit et de décembre à avril la neige s'accumulait jusqu'au rebord de la fenêtre.

Or il se trouvait que j'avais rédigé une histoire sur les travaux forestiers en Inde où je parlais d'un enfant élevé par des loups .

Dans le silence et l'attente de cet hiver 1892 je sentis remonter des souvenirs des lions maçonniques des magazines pour la jeunesse que je lisais enfan~ et voici qu'une phrase du roman de Rider Haggard Nadia, the Lily, se combine avec l'écho de ce récit l'idée une fois précisée dans ma tête, la plume fait le reste , et je n'ai qu'à la regarder commencer à écrire des histoires sur Mowgli et les animaux qui allaient constituer le Livre de la jungle.

» • En février 1896, naît la seconde fille du couple , Elsie.

• la forte tension qui préside aux relations entre les États-Unis et la Grande-Bretagne au milieu des années 1890- Washington entend arbitrer un contentieux frontalier qui oppose londres et Caracas au sujet du Guyana -nourrit aux États-Unis un ressentiment antibritannique que Kipling trouve insupportable .

Aussi décide-t-il, en janvier 1896, de rentrer en Angleterre.

L'agressivité du frère de Carrie expliquerait aussi la décision des Kipling de quitter le Vermont LE • l'Obi DE L'EMPliE» • En septembre 1896, les Kipling s1nstallent à Torquay, dans le Devon, dans une maison qui surplombe la mer , puis l'année suivante à Rottl•gdH•, prés de Brighton .

leur fils John y naît en août 1897.

Action • Dès que tu vois que tu sois foire une chose , attaque-toi à quelque chose que tu ne sais pas encore faire .

• Humilité • Prenez tout au sérieux.

à l'exception de vous -mémes.

• Amitié •Il n 'y a pas deplaisir comparable à celui de rencontrer un vieil ami, excepté peut-étre celui d'en faire un nouveau .» • L'Orient est l'Orient /'Ocddent est /'Ocddent et jomois, ces deux mondes ne parviendront à se comprendre .

• Curiosité •Tout bien considéré, il y a deux sortes d'hommes dans le monde : ceux qui restent chez eux.

et les outres .». »