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Biographie Emile Zola

Publié le 30/05/2012

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Orphelin de père à sept ans, il doit abandonner ses études et pratiquer divers petits métiers avant d'entrer, en 1862, à la librairie Hachette, où il est employé. Vite chef de la publicité, il commence à écrire des contes, dont un volume paraît en 1864. C'est à son ami Paul Cézanne, qu'il a connu au collège Bourbon d'Aix-en-Provence où ils étaient élèves, qu'il doit de rencontrer des peintres tels que Monet, Renoir, Sisley, Pissarro et Manet. Décidé à vivre de sa plume, il démissionne de la librairie Hachette le 31 janvier 1866. Le scandale de la publication de certains de ses articles sous le titre Mes Haines et le soutien qu'il apporte à un peintre comme Manet le font connaître. Il commence à publier des romans, dont Thérèse Raquin, qui est sa première réussite. Après la guerre de 1870, à laquelle il ne participe pas parce que, fils de veuve et myope, il n'est pas mobilisable, il devient journaliste parlementaire. C'est le 22 juillet 1872, par la signature du contrat qui le lie à l'éditeur Georges Charpentier lui assurant cinq cents francs par mois, que commence véritablement sa carrière littéraire, qu'il mène de front avec le journalisme auquel il ne renonce pas. Peu à peu ses romans lui valent l'amitié d'écrivains comme Flaubert, les frères Goncourt, Daudet et Tourgueniev. Le succès de L'Assommoir, publié en 1877, septième volume des Rougon-Macquart, lui confère à la fois la notoriété et l'aisance. Sa maison de Médan devient, le jeudi où il reçoit, le lieu de rendez-vous de jeunes écrivains tels que Huysmans ou Maupassant. Ses grands romans, Nana en 1880, Au bonheur des dames en 1883, Germinal en 1885, l'Œuvre en 1886, qui le brouille définitivement avec Cézanne, permettent au naturalisme de triompher dans toute l'Europe, où il est traduit, et lui font gagner 80 000 ou 100 000 francs par an. Indigné par la dégradation du capitaine Dreyfus, le 5 janvier 1895, à l'Ecole militaire, il dénonce à la fin de l'année dans trois articles que publie Le Figaro les campagnes de presse contre la République et les Juifs. Convaincu que le véritable coupable de l'affaire Dreyfus est le commandant Esterhazy, qui est acquitté à l'unanimité le 11 janvier 1898, Zola publie dans L'Aurore deux jours plus tard l'article J'accuse. Condamné à un an d'emprisonnement et à 3 000 francs d'amende, il doit quitter la France le 18 juillet 1898. A son retour, en 1899, injurié, radié de l'ordre de la Légion d'honneur, abandonné par une grande partie de ses lecteurs, il meurt asphyxié par le poêle de son bureau. Une foule rendit hommage pendant ses obsèques à celui qui avait osé mettre en jeu sa notoriété au nom de la morale.

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« VIE D'ÉMILE ZOLA 1.

LES ANNÉES DE JEUNESSE Émile Zola naît le 2 avril 1840, rue Saint-Joseph à Paris.

Son père, François Zola, d'origine italienne, carbonaro et franc-maçon, s'est installé à Marseille en 1833 comme ingénieur civil, il s'illustrera à Aix-en-Provence par la construction d'un barrage dans la Sainte- Victoire et d'un canal qui portera son nom.

Sa mère, Émilie Aubert, fille d'artisans beaucerons, épouse François Zola en 1839, elle a 20 ans, soit un an avant la naissance d'Émile.

En 1843 le couple s'installe à Aix­ en-Provence et, en 1847, c'est la mort subite du père, entraînant Émilie et son fils dans une gêne matérielle proche de la misère.

De 1852 à 1858, grâce à une bourse, Émile poursuit ses études secondaires au collège d'Aix dont il gardera un bon souvenir : « Le collège de la ville d'Aix est un bon collège de province », écrira-t-il dans le Messager de l'Europe en 1877.

Là il se lie d'amitié avec Paul Cézanne avec qui il entretiendra, devenu adulte, une correspondance soutenue.

En 1858, madame Zola et son fils s'instal­ lent à Paris ; révolté, tourmenté, Émile ne parvient pas à décrocher son bacca­ lauréat mais rêve de prendre une revanche sur cette enfance et cette adolescence malheureuses.

Enthousiasmé par Paris, très marqué par l'admiration qu'il voue à son père, il gardera rancune à Aix pour son ingratitude : « Comme il est d'usage, Aix a cherché à oublier jusqu'au nom de celui qui avait compromis pour elle sa fortune et sa santé.

» « Les Aixois lui doivent aujourd'hui le peu d'eau qui les aide à vivre», écrit-il en 1868.

Très attiré par la littérature, admirateur entre autres de Musset et de Victor Hugo, sa vie change à partir de 1862.

Il entre cette année-là comme manuten­ tionnaire aux éditions Hachette.

Remarqué par Louis Hachette qui lit ses pre­ miers textes, il est promu chef de la publicité et, grâce à ses nouvelles fonctions notamment en gérant un service de presse, il entre en contact avec des auteurs tels que Littré, Taine, Lamartine, Michelet ou Sainte-Beuve, et c'est dans ce contexte que son choix pour la carrière des lettres s'affirme.

II.

LE CYCLE DES ROUGON-MACQUART Comprenant l'importance du journalisme que Balzac avait mis en évidence dans les Illusions perdues, Zola se lance dans la critique, littéraire et artistique,. »

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