Biographie: George Bernard Shaw
Publié le 22/02/2012
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BERNARD SHAW
1856-1950
GEORGE BERNARD SHAW est né en 1856 à Dublin, de l'union d'un sympathique ivrogne qui
se prétendait un aristocrate et d'une femme douée pour la musique et qui regretta cette union.
Shaw fut élevé à Dublin.
Il n'apprit pas grand-chose à l'école, mais il acquit une instruction
musicale poussée
grâce à un professeur de chant, ami de sa mère, John Vandeleur Lee.
Quand il
eut seize ans, sa mère quitta Dublin pour Londres.
Shaw resta avec son père et dut travailler
quelque temps comme caissier.
A vingt ans, trouvant intenable la vie de Dublin, il s'en alla
rejoindre sa mère qui donnait des leçons de chant à Londres.
Ils vécurent dans une extrême
pauvreté : Shaw se refusait à tout travail qui ne lui plaisait pas et demeura neuf années à la charge
de sa mère.
Imbu de son importance, timide, maigre et grand, il avait la peau très blanche et la
chevelure (et plus tard la barbe) d'une belle couleur orange.
Il écrivit plusieurs romans que, pendant des années, il ne parvint pas à faire publier et qui
montrent qu'il n'avait pas de dons pour le récit.
Durant cette période, il travailla avec succès
à
dominer sa timidité ~n saisissant toutes les occasions possibles de prendre la parole en public
dans les circonstances les plus diverses.
Spirituel, prompt à la repartie, il devint bientôt un orateur
populaire et recherché, sans jamais tirer un sou de ces manifestations oratoires.
Au cours des
neuf premières années de sa vie à Londres, il gagna six livres sterling.
Il passait une grande partie de son temps à la bibliothèque du British Museum, lisant
énormément.
La lecture de Karl Marx le convertit au socialisme et il s'inscrivit à la Fédération
socialiste-démocratique et à la Société fabienne qui venait de se créer.
Ce fut ainsi qu'il connut
William Morris, poète et artiste-artisan, avec qui il se lia d'une solide amitié.
A la Société fabienne,
il noua également des amitiés durables avec Sidney Webb, Graham Wallas, aussi bien qu'avec
Sydney Olivier et avec Ramsay MacDonald.
Dans la salle de lecture du British Museum, le traducteur d'Ibsen, William Archer, fut un
jour piqué de curiosité en voyant Shaw lire alternativement Das Kapital et la partition d'un opéra
de Wagner.
Il fit sa connaissance et l'engagea ensuite pour rédiger des comptes rendus, puis en
qualité de critique d'art.
Shaw ne tarda pas à proposer des articles sur la musique et put mettre
de la sorte en œuvre les amples connaissances qu'il avait acquises dans ce domaine.
Il devint
également par la suite critique théâtral.
Sa plume était d'une drôlerie brillante; si sérieuse que
fût sa pensée il voulait toujours écrire avec la plus grande désinvolture et ne perdait jamais une
occasion de se moquer de la façon dont il se mettait lui-même en avant, faisant ainsi passer sa
vanité pour un léger travers qui amusait le lecteur.
Le socialisme révolutionnaire de ses jeunes années fut mis à une rude épreuve un
13 novembre 1887, lorsque les chômeurs provoquèrent des troubles à Londres.
La police chargea.
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