Biographie: PLATON
Publié le 07/12/2009
Extrait du document
Alexandre Koyré souligne la modernité de l'enseignement politique de Platon : « Faites attention, nous dit-il. Veillez à l'éducation de la Cité, de ses futurs citoyens, de ses futurs dirigeants. Ne vous bornez pas à les entraîner pour tel ou tel travail, métier ou fonction : c'est l'éducation morale, c'est la dévotion à la Cité qui fait les bons citoyens (...). Faites attention : ne laissez pas le mépris de la loi s'établir et se propager dans son sein. Le mépris de la loi (...) conduit à l'anarchie et celle-ci conduit, en droite ligne, à la tyrannie. (...) Faites attention : ne confondez pas l'homme d'État et le démagogue, celui qui vous éclaire et celui qui vous flatte. « Alexandre Koyré, Introduction à la lecture de Platon, Gallimard, 1962.
Entre volonté de sortir des illusions et nécessité de prendre en main la politique, Platon peut être considéré comme le premier philosophe.
Les dialogues de jeunesse sont dits aporétiques : l'aporie est l'embarras de celui qui s'aperçoit ne pas pouvoir définir ce qu'avant de rencontrer Socrate il croyait savoir. Elle est déjà un progrès par rapport à la présomption de qui croit connaître ce qu'il ne connaît pas en fait. La dichotomie est la division en deux ; elle permet, en partant d'un groupe très large, d'éliminer chaque fois la moitié des éléments jusqu'à ce que l'on ait isolé l'objet à définir.
FICHES DE LECTURE:
- PLATON : HIPPIAS MINEUR
- PLATON : ALCIBIADE
- PLATON : PROTAGORAS
- PLATON : MENON
- PLATON : GORGIAS
- PLATON : APOLOGIE DE SOCRATE
- PLATON : LE BANQUET
- PLATON : LA REPUBLIQUE
- PLATON : CRITON
- PLATON : PHEDRE
- PLATON : CHARMIDE
- PLATON : EUTHYDEME
- PLATON : THEETETE
- PLATON : TIMEE
- PLATON : ION
- PLATON : LE POLITIQUE
- PLATON : LACHES
- PLATON : PHILEBE
- PLATON : LE PARMENIDE
- PLATON : HIPPIAS MAJEUR
- PLATON : LYSIS
- PLATON : LES LOIS
«
~----------------------------------------------------------
226 DOCTRINES
PLATON (427-347)
Disciple de Socrate 407-399.
Voyages
en Sicile 390, 367, 361.
to Protagoras, Ion, Apologie de Socrate, Criton, Eutyphron,
Charmidès, République
(1).
2° Gorgias, Ménon, Menexène, Euthydème, République (II à X), Phédon, Banquet, Phèdre.
3° Cratyle, Théétète, Parménide, Sophiste, Politique, Philèbe ;
4o Timée, Critias, Lois.
Détourné du sensualisme, de la sensualité et de l'ambition par la rencontre de Socrate :
1° La raison est universelle ;
2° Le vrai bonheur est dans la santé de l'âme ;
3° Il faut d'abord se gouverner soi-même.
1.
LES IDÉES ET LES OMBRES
-- A- De la sensation à l'Idée.
Les contradictions des sensations et les insuffisances de la connais sance sensible (Cf.
le Théétète) conduisent Platon à chercher la vérité au-delà du monde sensible dans le monde intelligible ou monde des
Idées.
Il ne saurait y avoir de vérité, en effet, dans cet écoulement perpétuel qui s'offre à nos sens.
Le vrai d'une chose, c'est son essence, immuable et parfaite, que l'on ne peut saisir qu'avec l'intelligence
seule.
" Nous avons coutume de poser une idée distincte pour chacune des multitudes auxquelles nous donnons le même nom » (Phèdre).
Le caractère essentiel de cette idée est d'être "une dans une multi tude » (Rep.
X).
Ce sont les Idées du monde intelligible qui donnent un sens aux apparences du monde sensible (Mythe de la caverne, Rep.
VII).
Aussi longtemps que l'on s'en tient aux apparences, on reste dans le domaine de l'opinion, et l'opinion vraie n'est pas encore la science (symbole de la ligne, Rep.
VI).
Textes N°• 1-2..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Biographie PLATON
- biographie de platon.
- Biographie Platon
- Biographie de PLATON.
- « L’oeil est le miroir de l’âme » PLATON