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BIOGRAPHIE: Thomas More

Publié le 22/02/2012

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Homme d'Etat et écrivain anglais né à Londres le 7 février 1478 et mort en 1535, il est connu pour ses positions religieuses contre le roi Henri VIII, qui lui coûteront la vie. Il quitte l'université d'Oxford pour poursuivre des études de droit bien que ses matières de prédilection soient les sciences, la théologie et la littérature. Très tôt il écrit des comédies et consacre beaucoup de son temps à l'étude de la littérature grecque et latine. En 1499, il fait le choix de devenir moine. Après quatre années, More abandonne cette idée et en 1504 entre au Parlement. Une de ses premières actions est de faire réduire les crédits du roi Henri VII. Pour se venger, celui-ci emprisonne le père de More jusqu'à ce que ce dernier paie une amende et se retire de la vie publique. A la mort du roi, More se fait à nouveau entendre. En 1510, il est nommé "undersheriff" de Londres.

« Thomas More (1478-1535) L'inventeur de l'Utopie Né à Londres, Thomas reçoit une éducation scolastique, faitses humanités à Oxford entre 1492 et 1494, puis commencedes études de droit.

Protégé par le cardinal Norton, archevêquede Canterbury, qui admire ses dons, il est nommé membre duConseil des avocats, devient « lecteur » en 1501 puis enseignedurant trois ans à Furnivall's Inn.

Membre du Parlement (en1504, 1512 et 1515) puis du Conseil privé du roi en 1518, il est« promu » chevalier et devient chancelier du Royaume (de 1529à 1532)54 à la suite de la disgrâce du cardinal Wolsey, sans jamaiscéder à la corruption ambiante.

En mai 1532, il démissionne deson poste, refuse de paraître au couronnement d'Anne Boleyn(en 1533) et surtout ne reconnaît pas Henri VIII comme chefsuprême de l'Église d'Angleterre (1534), au nom de sa fi délité àRome.

Emprisonné, il est exécuté le 6 juillet 1535, meurt sereinement,conscient de sa liberté spirituelle.

Il a été canonisé en 1935. La crise de la pensée chrétienne « Frère jumeau » d'Érasme, Thomas More est le témoin d'un profonde crise de la pensée chrétienne prisonnière d'un dogmatisme souvent sclérosé ; le protestantisme gagne en crédit ce que Rome perd en prestige.

L'émergence de Luther (en 1520) met d'ailleurs un terme à la période humaniste du grand érudit, du diplomate habile, il se consacre à défendre une Église qu'il croit menacée.

Le nom de More est surtout attaché à un livre plus que célèbre (bien que peu lu) dont le titre devint un nom commun : l'Utopie (qui signifie littéralement « non-lieu », « sans lieu »). L'Utopie En 1515, More, en mission diplomatique dans les Flandres, compose en latin le second livre de l' Utopie 55, consacré à la description de l'île d'Utopie .

Le livre premier fut écrit à Londres en 1516. L'île d'Utopie Au départ, cet ouvrage n'est qu'une espèce de jeu, une imitation satirique de Lucien où l'auteur imagine une nouvelle république platonicienne située dans un « non-lieu » imaginaire.

Raphaël Hythlodée est le « héros » de cette « république heureuse » et communiste, Amaurotum en est la capitale, son prince, Ademus, sans peuple… Dans cet ouvrage, il est bien difficile de séparer l'intention de l'ironie.

Toutefois, il s'agit d'une méditation révolutionnaire sur les rapports entre le réel et l'idéal, la pensée et l'action, l'éthique et la politique, et surtout une analyse des mécanismes sociaux. »

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