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Bismarck, Otto, prince

Publié le 03/03/2012

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otto

Homme politique allemand né à Schônhausen en 1815, mort à Eriedrichsruh en 1898. 1847, membre du Vereinigter Landtag à Berlin; 1849, de la 2e Chambre prussienne; 1850, du Parlement de l'Union à Erfurt; 1851-1859, ambassadeur prussien à la Diète de la Ligue allemande à Francfort; 1859-1862, à Saint-Pétersbourg; 1862, à Paris; 8 octobre 1862, président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères prussien; 1871, Reichskanzler; 20 mars 1890, démission et retraite à Friedrichsruh. Nature très indépendante, homme très cultivé, défenseur inébranlable du pouvoir, des traditions et de l'honneur de la Prusse: «En Prusse, ce sont toujours les rois qui font les révolutions« et «Le cas échéant, il vaut mieux faire une révolution que la souffrir«. Ainsi, il put supprimer après 1862 en Prusse la résistance libérale contre le renforcement de l'armée, s'unir en 1864 avec l'Autriche pour libérer le Slesvig-Holstein, en exploitant les oppositions entre l'Angleterre, la France et la Russie et obtenir pour la Prusse la domination de l'Allemagne du Nord, l'Autriche refusant de partager la souveraineté de l'Allemagne. En 1866, Bismarck contraignit celle-ci à abandonner toute influence en Allemagne, au profit de la Prusse. En même temps, les aspirations de Napoléon III sur une partie de la Rhénanie permirent à Bismarck de lier la nouvelle Ligue de l'Allemagne du Nord avec les Etats de l'Allemagne du Sud par des alliances développées en 1870-1871, lors de la fondation d'un nouveau Reich, à l'issue des combats de la Grande Guerre nationale avec la France. Pour Bismarck, les annexions du Hanovre, de la Hesse électorale, de Nassau et de Francfort en 1866 n'avaient pour but que de renforcer la Prusse dans sa tâche d'unification allemande, de même que le suffrage universel accordé plus tôt que dans la plupart des autres pays. L'alliance avec le libéralisme (1867-1878) et le système protectionniste (1878) montraient la volonté de Bismarck de faire usage de chaque parti pour la sécurité intérieure; l'introduction de l'assurance sociale dès 1881 faisait du Reich le guide du progrès social. Dans les affaires étrangères, l'alliance avec la Russie protégeait l'Autriche, alliée depuis 1879, empêchait une alliance franco-russe et était en même temps une garantie des relations amicales avec la Grande-Bretagne. Mais Bismarck redouta dès lors la constitution d'une alliance franco-russe, précipitée par l'austrophobie des panslavistes, et garda en réserve pour cette éventualité une alliance anglaise en prix d'une renonciation allemande à l'alliance russe. Conscient des dangers imminents en Europe centrale, l'acquisition de colonies allemandes après 1884-1885 ne fut pour Bismarck qu'une occasion d'amasser des moyens d'échange politique; il soutint la politique coloniale française pour polariser l'activité politique de ce voisin. Par son action constante, en vue de détourner de l'Europe les baïonnettes des grandes puissances et par son refus de tout agrandissement du Reich, il maintint la paix européenne.

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« • Avec le reste de l'Allemagne -les États situés au nord du Main - , Bismarck crée autour de la Prusse la Confédération de l'Allemagne du Nord dont le territoire est désormais d 'un seul tenant.

Dotée d'une Constitution fédérale proposée par Bismarck et adoptée par le Reichstag le 16 avril1867, cette Confédération ouvre la voie à la réalisation partielle de la « petite Allemagne "· ·le 14 juillet 1867, Bismarck est nommé chancelier de la Confédération de l'Allemagne du Nord par Guillaume 1 " , poste qu'il cumule avec celui de ministre-président de Prusse .

• Mais les vues du chancelier débordent les limites de la Confédération .

Si l'unité politique de l'Allemagne est encore inachevée, son unité militaire est acquise par le biais des alliances avec les États du Sud, tout comme son unité économique , qui s'exprime dans le Parlement douanier allemand (8 juillet 1867), prolongement du Zollverein de 1834.

·Seule la France apparaît depuis 1866 comme un obstacle à l'achèvement de l'unité allemande .

Pour prix de ses bons offices dans le conflit austro­ prussien, Napoléon Ill réclame des compensations territoriales -Sarre, luxembourg, Palatinat bavarois, Hesse rhénane, Belgique ...

-qui empêchent l 'entrée des États du Sud dans la Confédération.

la guerre est dès lors inévitable .

• Bismarck s 'y prépare , tout en manœuvrant pour que la France fasse figure d 'agresseur .

Ainsi , par l'application des traités, la Prusse obtiendra l'appui de tous les États d'Allemagne .

• Aussi , avant de remettre au représentant .:;..·: .:~ f .

à ~ ·~-· rança1s :~:"'"')::!1~ Berlin une ,/ l~ dépêch~ ~~~~ ~nvoyée ~~ d'E•s P~ (13 juillet r~ 1870)par !~ft."t; Guillaume 1" , /Z·~ ~~: Bismarck en modifie le texte afin de le rendre injurieux pour la France .

En réaction , cette dernière déclare la guerre à l'Allemagne (19 juillet 1870) .

• la défaite des troupes françaises à Sedan (2 septembre 1870) permet à Bismarck de poursuivre l 'achèvement de l'unité allemande .

Celle-. »

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