Boccace
Publié le 08/04/2013
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Certaldo, la ville où Boccace passa de nombreuses années et où il mourut, se trouve à une trentaine de kilomètres de Florence. On peut y visiter sa maison, méditer devant son tombeau et y admirer sa statue. A Florence, Boccace figure dans une fresque d' Andrea del Castagno, à l'ancien monastère Sant' Apollonia. Lorsque Boccace est né, Dante avait déjà quarante-huit ans et Pétrarque neuf ans ; les trois poètes firent du toscan la langue littéraire italienne.

«
Littérature et honneurs
B
occace était encore à Naples
lorsque, en 1348, éclata la peste
dramatique qui s'éte ndit à toute
l'Italie et l'Europe, et qui lui donna
l'idée conductrice de son chef
d' œuvre, le Décaméron : les cent
nouvelles sont racontées en dix jours
(d'où le titre) par des jeunes gens de
Florence (sept femmes et trois
hommes) qui, pour fuir la peste, se
retirent
dans la campagne environ
nante.
L'ouvrage connut un succès
immédiat en Italie et dans toute
l'Europe.
A partir de cette époque,
qui marqua une rupture avec les
œuvres de jeunesse, Boccace, grâce
à sa renommée littéraire, fut chargé
d'importantes fonctions publiques ;
ainsi, il fut ambassadeur auprès_ des
seigneurs de Romagne, il fut chargé
d'apporter des indemnités pour dom
mages
de guerre à la fille de Dante,
il représenta la République floren
tine auprès de Louis II de
Bavière, il fut envoyé auprès
du pape Innocent III, etc.
Dans le même temps, il
concrétisa son admiration
pour Dante en lui consacrant
une biographie,
et il rencon
tra Pétrarque, avec qui il
eut une relation féconde,
faite d'une correspondance
ininterrompue et d'échanges
littéraires fréquents.
Retraite et religion
L
e succès du Décaméron
A gauche, la maison de Boccace à Certaldo (Toscane)
Boccace remettant l'un de ses
livres à Andrée des Alpes de Florence,
comtesse d'Hauteville (miniature du
xve siècle)
évolution fut encore accentuée par
une très vive déceptipn amoureuse ;
touché
dans son -orgueil et désireux
de se
venger publiquement, il publia
Le Labyrinthe d' Amour , une satire
misogyne qui fut son dernier texte
non érudit.
En effet, à partir de cette
période, Boccace s'absorba dans
l'étude des auteurs grecs et latins, et
sa maison devint un véritable foyer
intellectuel, réunissant les
hommes
les plus éminents de son temps, dont
Pétrarque.
Reniant les contes licen
cieux du _ Décaméron et regrettant
les scandales qu'ils avaient causés,
Boccace se consacra
à la dévotion et
fut reçu dans les ordres mineurs.
Il accepta encore quelques missions
officielles, ainsi qu'une chaire de
lecture et de commentaire de La
Divine Comédie, qu'il reçut de la
seigneurie de Florence.
Abandonné
par ses forces, et parce qu'il pensait
trahir la pensée de Dante, il dut
renoncer.
De plus, la mort de
Pétrarque (1374), son meilleur ami,
provoqua en lui un profond désarroi
dont il ne se remit pas.
Il mourut en
1375.
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