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Böcklin, Arnold - biographie du peintre.

Publié le 16/05/2013

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Böcklin, Arnold - biographie du peintre. 1 PRÉSENTATION Böcklin (Arnold), Ulysse et Calypso C'est durant son séjour à Florence (1874-1885) que le peintre suisse Arnold Böcklin relate, d'après un original attribué à Nicias (340 av. J.-C.), les amours impossibles de la nymphe Calypso et du naufragé Ulysse sur l'île mythique d'Ogygie. Si le symbolisme de cette composition mythologique et son ambiguïté onirique doivent beaucoup au romantisme allemand, le choix du sujet et la force suggestive et émotionnelle de son traitement antithétique lui donnent aussi une dimension classique dans la lignée des grandes tragédies antiques.Arnold Böcklin, Ulysse et Calypso, 1882. Huile sur toile, 104 × 150 cm. Öffentliche Kunstsammlung, Kunstmuseum, Bâle. Erich Lessing/Art Resource, NY - biographie du peintre. Böcklin, Arnold, (1827-1901), peintre suisse dont l'univers visionnaire, héritier du romantisme allemand, évolue du postromantisme au symbolisme et, par-delà sa forme classique, préfigure le courant expressionniste. Empreinte d'une aura mélancolique et hantée par l'âme nordique, l'oeuvre d'Arnold Böcklin revitalise les archétypes de l'Antiquité gréco-romaine en les nimbant d'un manteau d'effroi majestueux aux couleurs à la fois crépusculaires et méridionales, ce qui n'est pas le moindre des paradoxes -- et des étranges sortilèges -- de cette oeuvre. 2 ...

« Böcklin (Arnold), l'Île des morts Dans l’œuvre d'Arnold Böcklin, la représentation de l'île-tombeau revêt une dimension sacrée et quasi cultuelle qui se situe dans la grande tradition romantique.

Elle est une image transfiguréede la solitude dévolue à l'artiste et donc une image héroïsée de ce dernier, qui fait partie des élus et n'est pas condamné — contrairement au commun des mortels — à descendre dans leroyaume d'Hadès.

Arnold Böcklin a réalisé cinq versions de cette toile.

Quatre d'entre elles subsistent à ce jour : celles de Bâle (1880, Kunstmuseum), de New York (1880, MetropolitanMuseum), de Berlin (1883, Nationalgalerie) et de Leipzig.

Dans cette dernière version, les tonalités sont plus claires, les falaises plus élevées et un bloc rocheux a été rajouté par l'artiste sur ladroite de l'îlot.Arnold Böcklin, l'Île des morts, 1886.

Huile sur bois, 80 × 150 cm.

Museum der Bildenden Künste, Leipzig.Erich Lessing/Art Resource, NY En 1874, Arnold Böcklin emménage à Florence où il séjourne jusqu’en 1885.

Il fréquente un cercle florentin d’artistes et étudiants allemands, parmi lesquels Hans von Marées et l’historien d’art Hugo von Tschudi.

C’est au cours d’une convalescence dans l’île d’Ischia que Böcklin peint la première des cinq versions de sa composition la plus célèbre, l’Île des morts (1880-1886).

Œuvre métaphysique angoissante, quoique auréolée d’une théâtralité distanciée, cette composition fascinera plus tard Guillaume Apollinaire et des peintres surréalistes comme Giorgio De Chirico, Salvador Dalí ou Max Ernst.

En 1882 voit le jour une autre de ses œuvres maîtresses, Ulysse et Calypso (Kunstmuseum, Bâle).

Après une période zurichoise ( Centaure à la forge du village, Szepmüveszeti Museum, 1888), Böcklin s’installe définitivement en Italie à partir de 1894, où il acquiert la Villa Bellagio à San Domenico, près de Fiesole.

Il y compose des œuvres fantasmagoriques aux couleurs de plus en plus froides, comme le tableau la Peste (1898, Kunstmuseum, Bâle), qu'il laisse inachevé à sa mort. Böcklin (Arnold), Centaure à la forge du village Au moment où les impressionnistes orientent la peinture vers la lumière et la nature, le symbolisme de Böcklin multiplie les images méticuleuses d'un univers étrange où se mêlent des élémentsromantiques et germaniques d'une part, mythologiques et latins d'autre part.

Cette dramaturgie souvent sombre évoque un monde panthéiste qui n'en finit pas de disparaître.

Cette toile a faitpartie de la rétrospective Böcklin qui s'est tenue au Kunstmuseum de Bâle et au musée d'Orsay en 2001.Arnold Böcklin, Centaure à la forge du village, 1888.

Huile sur toile, 80 × 100 cm.Szepmüveszeti Museum, Budapest.Museum of Fine Arts, Budapest/Bridgeman Art Library, London/New York En 2001, pour le centenaire de la mort d’Arnold Böcklin, une importante rétrospective (comprenant 90 peintures) a été réalisée en collaboration avec le Kunstmuseum (Bâle), le Bayerische Staatsgemäldesammlungen (Munich) et le musée d'Orsay (Paris). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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