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Bush, George W.

Publié le 22/05/2013

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Bush, George W. - biographie. 1 PRÉSENTATION Bush, George W. (1946- ), homme d'État américain, 43e président des États-Unis (2001- ), deuxième président américain de père en fils. 2 FORMATION UNIVERSITAIRE Né à New Haven (Connecticut), George Walker Bush est le fils de George Herbert Walker Bush, 41e président des États-Unis, et de Barbara Bush. Il grandit au Texas, avant de gagner en 1961 le Massachusetts et la Phillips Academy d'Andover, l'une des meilleures écoles privées du pays, déjà fréquentée par son père. Il poursuit ses études à l'université de Yale, où il obtient une licence d'histoire (1968) avant de devenir pilote d'un avion de chasse dans la Garde nationale aérienne du Texas. En 1975, il obtient une maîtrise de gestion des entreprises de la Harvard Business School. 3 DÉBUTS DANS L'INDUSTRIE PÉTROLIÈRE De retour au Texas, il brigue sans succès un siège à la Chambre des représentants (1978) sous les couleurs républicaines, et commence une carrière dans l'industrie pétrolière et gazière à Midland, en fondant sa propre compagnie, Arbusto Energy Inc. Mais ses activités industrielles se révèlent infructueuses et il fait faillite en 1986. Cette année marque un tournant dans son existence : confronté à des problèmes d'alcoolisme, il change radicalement de vie en devenant un Born Again Christian (un mouvement fondamentaliste appartenant à l'Église évangélique). Il participe activement à la campagne électorale de son père, élu président des États-Unis en 1988. Il remplit de nouveau ce rôle lors de l'élection présidentielle de 1992 et, à la suite de la défaite de son père contre Bill Clinton, décide de donner libre cours à ses propres ambitions politiques. 4 À LA CONQUÊTE DU TEXAS Les ambitions de George W. Bush se portent sur l'État du Texas, dont il est élu gouverneur en 1994, fort de la popularité qu'il a acquise en tant qu'actionnaire et directeur du club de base-ball des Texas Rangers (1989-1994). À ce poste, il met en oeuvre son programme électoral, axé sur l'éducation, les réformes sociales et la réduction de la criminalité. De nouveau candidat en 1998, il se présente lui-même devant les électeurs comme un « conservateur compatissant «, partisan des traditionnelles politiques de réduction des impôts et de limitation de l'action publique, tout en promou...
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« d’occupation sont soumises à une résistance armée multiforme.

À l’approche de la fin de son premier mandat, la politique étrangère de George W.

Bush essuie des critiquescroissantes quant à l’enlisement des troupes américaines, la gestion de l’après-guerre et l’absence de preuve de l’existence d’armes de destruction massives en Irak.

Avecun déficit budgétaire record et des pertes d’emplois massives, le bilan économique du président sortant est, en outre, loin d’être positif. 6 UNE RÉÉLECTION INCONTESTABLE George W.

Bush affronte le scrutin présidentiel du 2 novembre 2004 en se posant en chef de guerre ferme et résolu, contre un adversaire démocrate, John Kerry, qui axe sacampagne sur les préoccupations politiques et économiques.

Outre les thèmes de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme, George W.

Bush fait des questions de moraleet de société ses principaux chevaux de bataille, en défendant les valeurs familiales traditionnelles et en s’opposant en particulier à l’avortement, au mariage homosexuel età la recherche sur les cellules souches embryonnaires, des positions qui lui valent le soutien des électeurs chrétiens conservateurs.

Dans un pays en guerre et qui se sentmenacé, il apparaît proche et rassurant à une majorité d’Américains de la classe moyenne, face à un John Kerry jugé indécis et par trop libéral (ce qui correspond à l’ailegauche du Parti démocrate). À l’issue d’un scrutin marqué par un taux de participation relativement élevé (plus de 56 p.

100), George W.

Bush est réélu avec une avance incontestable sur son rivaldémocrate, en remportant la majorité absolue du suffrage populaire (51 p.

100 des suffrages exprimés contre 48 p.

100 à John Kerry, soit un écart de près de 3,5 millionsde voix), et 274 voix au collège électoral (contre 252).

Ses principaux projets pour son second mandat sont la poursuite de la refonte du système fiscal, la privatisation dusystème de retraite par répartition, l’accroissement du rôle des organismes privés d’assurance maladie et de soins, l’amélioration du système éducatif, et la défense des« valeurs les plus profondes de la famille et de la foi ». 7 UN PRÉSIDENT DE PLUS EN PLUS IMPOPULAIRE Avec Condoleezza Rice au poste de secrétaire d’État et Donald Rumsfeld reconduit à la Défense, George W.

Bush s’engage dans son deuxième mandat fort de l’adhésionpopulaire et d’un Congrès très majoritairement républicain.

Il doit cependant faire face à une série d’échecs remettant de plus en plus en cause sa popularité, qui chutede 60 à 40 p.

100 un an après sa réélection.

Sur le front intérieur, il se fixe comme priorité un projet de réforme de la sécurité sociale prévoyant la création de « comptespersonnels » sur lesquels les jeunes salariés pourraient investir en bourse une partie de leur cotisation au système de retraite par répartition.

Mais, désapprouvé jusquedans le camp républicain, son projet est rejeté.

Sa gestion de la crise lors de l’ouragan Katrina, en août 2005, qui laisse sans toit des dizaines de milliers d’habitants de laNouvelle-Orléans, pauvres et Afro-Américains pour la plupart, est également très critiquée.

Au nombre de ses « réussites » figure toutefois l’opportunité de nommer deuxjuges conservateurs à la Cour suprême. Alors que la guerre s’enlise en Irak — avec 140 000 militaires américains engagés sur le territoire irakien et plus de 2 800 soldats tués entre le début de l’offensive enmars 2003 et octobre 2006 —, George W.

Bush apparaît de plus en plus incompétent aux yeux de l’opinion américaine.

Lors des élections générales de novembre 2006, ildoit faire face à une cuisante défaite des républicains, qui perdent la majorité à la fois à la Chambre des représentants et au Sénat.

Assumant une large part de laresponsabilité pour la « raclée » ( thumping selon ses propres termes) essuyée par son camp et imputée en grande partie à la gestion de la guerre, il est contraint de se séparer de Donald Rumsfeld et de composer avec un Congrès démocrate. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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