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Catherine de Médicis

Publié le 17/01/2022

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Catherine de Médicis (1519-1589) devient reine de France en 1547, quand son mari est couronné sous le nom d'Henri II. Après la mort d'Henri II, elle est confrontée à la réalité du pouvoir, sous le règne de ses fils. Elle affronte les guerres de religion où elle passe de la tolérance à l'égard de la Réforme à une hostilité déclarée, dont le point d'orgue est le massacre de la Saint-Barthélemy en 1572. Le fil conducteur de son action politique demeure la protection du principe monarchique contre les factions.

« r 1 Catherine de Medicis ((Vous avez coupe...

maintenant ilfaut recoudre!» 1519-1589 Celle qui devait donner trois rois a la France et la diriger dans de si tragiques circonstances voit le jour a Florence le 13 avril 1519.

Tres jeune, elle epouse le duc d'Orleans, le futur Henri II.

Elle n'est pas une epouse heureuse: Diane de Poitiers, la favorite du roi, la relegue au second plan.

La mort subite d'Henri II, en 1559, l'expose, elle et ses enfants, auxambitions rivalesdes grands du royaume, divises par les que- relles religieuses.

Son fils, le chetif Fran- cois II, subit l'ascendant du puissant duc de Guise, chef du parti catholique.

Catherine est fort liberate pour son temps; soucieuse des interets de l'Etat, elle comprend les perils qui menacent rautorite royale et veut maintenir le to- ne au-dessus des factions.

La mort de Francois II lui en fournit l'occasion: nommee regente pendant la minorite de son second fils, Charles IX, elle s'effor- ce de concilier les partis aux prises. Ses efforts restent vain; le ler mars 1562, le massacre de Wassy, perpetre par les catholiques, dechaine la guerre civile et l'intervention etrangere.

Pour preserver rindependance du roi, Cathe- rine essaie de tenir la balance egale entre les deux camps.

Mais le nouveau duc de Guise, Henri,dit «leBalafreo, lui arrache l'autorisation d'eliminerles chefs protestants. Le 24 aoilt 1572, jour de la Saint- Barthelemy, le Balafre, outrepassant les ordres reps, fait mettre a mort 3000 personnes, dont l'amiral de Coligny, chef du parti protestant; ce diame soule- ve rindignation d'une grande partie de l'Europe. Apres la mort de Charles IX, ronge par le remords, le troisieme fils de Catheri- ne, Henri III, monte sur le tone.

Intelli- gent, mais leger et de mceurs douteuses, it se rend vite impopulaire et I'anarchie s'aggrave.

Les catholiques forment une Sainte Ligue; elle affronte l'armee pro- testante dirigie par Henri de Navarre, cousin du roi et, par alliance, heritier du trone.

Pour le duc de Guise, rid& d'un roi huguenot est inadmissible et it prefere renverser la dynastie; mais Henri III le fait assassiner a Blois le 24 decembre 1588. C'est a ce moment particulierement sombre que Catherine rend le dernier soupir, le 5 janvier 1589.

Elle n'a jamais cesse de rechercher la paix; elle n'a pas approuve l'assassinat de Blois, ni les proportions effrayantes qu'a prises fac- tion de la Saint-Barthelemy.

Sa meilleu- re epitaphe est ce temoignage spontane de Iasympathie populaire:«Nous n'avons plus de reine mere pour nous faire Ia paix!» L L Catherine de Médicis «Vous avez coupé... maintenant ilfaut recoudre!» 1519-1589 Celle qui devait donner trois rois à la France et la diriger dans de si tragiques circonstances voit le jour à Florence le 13 avril 1519.

Très jeune, elle épouse le duc d'Orléans, le futur Henri II.

Elle n'est pas une épouse heureuse: Diane de Poitiers, la favorite du roi, la relègue au second plan. La mort subite d'Henri II, en 1559, l'expose, elle et ses enfants, aux ambitions rivales des grands du royaume, divisés par les que­ relles religieuses. Son fils, le chétif Fran­ çois II, subit l'ascendant du puissant duc de Guise, chef du parti catholique.

Catherine est fort libérale pour son temps; soucieuse des intérêts de l'Etat, elle comprend les périls qui menacent l'autorité royale et veut maintenir le trô­ ne au-dessus des factions. La mort de François II lui en fournit l'occasion: nommée régente pendant la minorité de son second fils, Charles IX, elle s'effor­ ce de concilier les partis aux prises.

Ses efforts restent vains; le 1er mars 1562, le massacre de Wassy, perpétré par les catholiques, déchaîne la guerre civile et l'intervention étrangère. Pour préserver l'indépendance du roi, Cathe­ rine essaie de tenir la balance égale entre les deux camps. Mais le nouveau duc de Guise, Henri, dit «le Balafré», lui arrache l'autorisation d'éliminer les chefs protestants.

Le 24 août 1572, jour de la Saint- Barthélemy, le Balafré, outrepassant les ordres reçus, fait mettre à mort 3000 personnes, dont l'amiral de Coligny, chef du parti protestant; ce drame soulè­ ve l'indignation d'une grande partie de l'Europe.

Après la mort de Charles IX, rongé par le remords, le troisième fils de Catheri­ ne, Henri III, monte sur le trône. Intelli­ gent, mais léger et de mœurs douteuses, il se rend vite impopulaire et l'anarchie s'aggrave. Les catholiques forment une Sainte Ligue; elle affronte l'armée pro­ testante dirigée par Henri de Navarre, cousin du roi et, par alliance, héritier du trône. Pour le duc de Guise, l'idée d'un roi huguenot est inadmissible et il préfère renverser la dynastie; mais Henri III le fait assassiner à Blois le 24 décembre 1588.

C'est à ce moment particulièrement sombre que Catherine rend le dernier soupir, le 5 janvier 1589.

Elle n'a jamais cessé de rechercher la paix; elle n'a pas approuvé l'assassinat de Blois, ni les proportions effrayantes qu'a prises l'ac­ tion de la Saint-Barthélemy.

Sa meilleu­ re èpitaphe est ce témoignage spontané de la sympathie populaire: «Nous n'avons plus de reine mère pour nous faire la paix!». »

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