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Cavaignac, Louis-Eugène

Publié le 29/02/2012

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Général et homme politique français né à Paris, mort à Ourne, Sarthe (1802-1857). Fils d'un régicide, frère d'un grand journaliste républicain, il se devait d'être Jacobin et, pour un temps, Carbonaro. Maréchal de camp en 1844, il est gouverneur général de l'Algérie lorsque la Révolution éclate. La Seine et le Lot le portent à la députation. Il siège sur les bancs de la Montagne et, seul général républicain, il est tout désigné pour prendre le Ministère de la guerre. Après la fermeture des Ateliers nationaux, le 24 juin 1848, il est investi de pouvoirs dictatoriaux et chargé de réprimer l'insurrection ouvrière. En trois jours, il reprend aux Bédouins de Paris les quartiers du Centre et de l'Est, où ils se sont retranchés. Le 28 juin, Cavaignac démissionne, mais la Constituante le nomme chef du pouvoir exécutif. Il obtient aux élections présidentielles du 10 décembre 1848 quatre fois moins de suffrages que Louis Napoléon Bonaparte. Lors du coup d'Etat, il est interné pour un mois au fort de Ham. En 1852, il est au Corps législatif l'unique représentant du Parti républicain. Il refuse de prêter serment, on le déclare démissionnaire. Il venait de battre à nouveau le candidat officiel lorsqu'il mourut, en 1857, laissant le souvenir d'un républicain pur et dur, sans amour pour le pouvoir ni pour le peuple.

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« Louis Eugène CAVAIGNAC 1802- Paris 1857- Château d'Oume Polytechnicien, il entra au Génie et commença sa car- rière en Grèce puis en Algérie ( 1832) à Themcen et Cherche!.

Promu général en 1844, il fut nommé gou­ verneur général d'Algérie en 1848; puis, élu à l'As­ semblée Constituante, il devint en mai ministre de la guerre.

On lui confia la répression ds insurrections de Juin 1848 qu'il mena d'une main de fer, décrétant l'état de siège, ordonnant de nombreuses déporta­ tions.

Candidat à la Présidence de la République le 10 Déc.

1848 il fut largement battu par le Prince Louis­ Napoléon, les ouvriers ne lui pardonnant pas les jour­ nées de Juin.

Il passa dans l'opposition et resta un irré­ ductible républicain.

1.

Il fut battu pour la présidence de la République par J.

Crévy, le Prince Louis-Napoléon ? 2.

De quel pays fut-ille gouverneur général: Algdrie, Tonkin, Madagascar? 3.

Quelle révolution réprima-t-il? 4.

Il fut ministre: de la guerre, de colonies, de l'Instruc- tion publique ? ·. »

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