Chaim Weizmann

« Churchill et de la famille Rothschild.

A ses contacts internationaux appartenait aussi le juge américain Louis Brandeis, ami du prési­ dent Woodrow Wilson.

En 1917, le contact de Weizmann avec toutes ces personnalités eut comme résultat une let­ tre du ministre britannique des Affaires étrangères Balfour à lord Rothschild, figure dominante du judaïsme anglais.

Dans cette lettre, on pouvait lire: "Le gou­ vernement de Sa Majesté verrait avec bien­ veillance l'établissement d'une patrie natio­ nale pour le peuple juif en Palestine et sou­ tiendra l'accomplissement de ce dessein.

Il est néanmoins clair que rien ne sera fait qui puisse nuire aux droits civils et religieux des communautés non juives qui y vivent, ou aux droits et au statut politique des juifs dans un autre pays." Les contradictions de la seconde "déclara­ tion Balfour" furent encore accentuées par l'assurance qui avait été donnée deux ans plus tôt au chef arabe Chérif Hussein que 1 'Angleterre ''était prête à reconnaître 1 'indé­ pendance des Arabes dans toutes les régions et à la soutenir".

Au milieu de cet imbroglio de nationalismes naissants et de politique internationale, Weizmann réussit à se faire entendre des Arabes, par l'intermédiaire de Fayçal, fils de Hussein.

Mais le succès ne fut pas complet.

Dans les années vingt, Weizmann était prési­ dent de l'Organisation sioniste mondiale.

La Palestine était encore sous mandat britanni­ que, et la population juive était dirigée par '"~1$; (_4"-:-'"" ~ ' David Ben Gourion.

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L'aversion des Arabes pour l'immigration · .

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