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Chambord, Henri, Charles, Ferdinand, Marie, Dieudonné, comte de

Publié le 08/03/2012

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Né à Paris, mort à Frohsdorf (1820- 1883). Né sept mois après l'attentat de Louvel contre le duc de Berry, « l'enfant du miracle « hérite en 1821 du titre de duc de Bordeaux et du château de Chambord, racheté par souscription à la veuve de Berthier. Le 2 août 1830, Charles X abdique en vain en sa faveur: sa vie durant, Henri V ne règne que sur une petite cour d'exilés. Evincé pendant quarante ans par trois régimes successifs, il voit son heure venir après Sedan. Sans quitter sa résidence de Frohsdorf, il adresse aux Français trois manifestes (9 octobre 1870, 8 mai et 5 juillet 1871). Après le duc de Broglie, qui échoue, un journaliste, Edouard Hervé, directeur du Soleil, mène à bien une négociation difficile: le 5 août 1873, le comte de Paris salue à Frohsdorf le comte de Chambord « comme représentant du principe monarchique en France « Chambord, sans héritier, faisait du comte de Paris son successeur. La restauration paraît alors certaine. Chambord la fait échouer par une lettre à Chesnelong, dans laquelle il précise que son retour s'effectuera sans condition et qu'il refuse de renoncer au drapeau blanc (27 octobre 1873). Cette erreur lui est fatale. En vain, venu secrètement à Versailles, songe-t-il à se présenter à l'Assemblée aux côtés de Mac-Mahon. Le maréchal, pourtant légitimiste, lui refuse son concours. Désenchanté, le prétendant regagne Frohsdorf, après avoir consommé la ruine de son parti et fondé la République.

« Henri Charles Ferdinand Marie-Dieudonné de BOURBON, duc de BORDEAUX, comte de CHAMBORD 1820 -Paris 1883 -Frohsdorf (Autriche) Fils posthume du duc de Berry et petit-fils de Charles X, le comte de Chambord devint l'héritier légitime du trône de Francè à la suite de l'abdication de son grand-père.

A la chute du second Empire, il se posa en prétendant sous le nom de Henri V Les roya­ listes étant majoritaires à l'Assemblée, son couronne­ ment ne faisait plus aucun doute, lorsqu'il déclara qu'il ne renoncerait jamais aux principes monarchi­ ques et au drapeau blanc.

Les négociations furent alors rompues et le septennat de Mac-Mahon voté.

Le comte de Chambord laissa à sa mort les Orléans héri­ ter du trône ; avec lui s'éteignit la branche aînée des Bourbons.

1.

Qui était son grand-père ? 2.

Qui était son père, qu'il ne connut pas ? 3.

Pourquoi les négociations furent-elles rompues ? 4.

Qui furent ses h(m'tiers?. »

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