Chavez (César)

« le signe de la non-violence, de l'action culturelle (le célèbre cc Teatro campesino "• Théâtre paysan, de Luis Valdez part icipe à toutes ses grèves), qu'il imprègne aussi d 'un catholicisme militant soutenu par le clergé local et par le pape Paul VI.

5 Dès lors, Chavez doit affronter l'opposition des exploi­ tants agricoles, soutenus par la police et la justice locales, qui se situent à la limite de la légalité.

De plus , le syndicat des Teamsters harcèle ses partisans, en brisant leurs grèves ou en patronant des revendications inférieures.

Chavez obtient l'appui de I'AFL-CIO (qui contr ibuait à son fonds de grève pour 100 000 dollars par mois), ainsi que ceux de Rob ert Kennedy et de Walter Reuther (président de I 'UAW , le syndicat de l'automobile), ses amis per ­ sonnels.

6 En mars 1977, I'UFW, dont il est le président, signe un pacte de cinq ans avec les Teamsters, mettant théori­ quement fin à la guerre que les deux syndicats menaient l' un contre l'autre.

Chav ez obtient la représentativité de tous les ouvriers agricoles travaillant directement dans les champs, ainsi que celle de tous les travailleurs dans les entreprises qui sont avant tout agricoles.

Ceci, selon ses dirigeants, vaudra à I'UFW 15 000 adhérents de plus.

Les Teamsters, quant à eux, rallient à leur syndicat les travail­ leurs des entreprises qui se situent en aval de la pro­ duction agricole (transports, conserveries).. »