Cicéron

« l._---l l 1 Prindpales œuvres l 1 1 Cicéron est surtout connu pour ses plaidoyers, qui restent des modèles de rhétorique latine.

Mais ses œuvres philosophiques, qui examinent les principales doctrines grecques dans une perspective morale et politique, font aussi de lui l'un des grands philosophes romains.

De la Nature Des Lois Les Tusculanes des dieux (v.

50 av.

J.-C.J (45-44 av.

J.-C.J (77-76 av.

J.-C.J La loi, comme la morale, Cicéron rejette l'épicuris- Cicéron expose et critique est fondée sur le droit na- me: le souverain bien n'est les conceptions platoni- turel, compris comme rai-pas le plaisir, mais un mé- cienne, stoïcienne et épi- son divine gouvernant l'uni- lange entre les biens de curienne de la religion.

Il vers.

Le droit écrit doit être l'âme et les biens corpo- penche pour la doctrine l'expression de ce droit na- reis et extérieurs.

Toute- stoïcienne, selon laquelle turel universel.

L'État ré- fois, la vertu, bien de l'âme, l'existence d'une intelli- publicain romain est le est primordiale.

Quant aux gence divine se déduit de meilleur parce qu'il se fonde passions, Cicéron pense, la beauté et de l'harmonie sur l'équilibre entre l'aris- comme les stoïciens, que de l'univers.

Même si la tocratie et la démocratie.

ce sont des erreurs de la raison favorise le mono- Le législateur doit veiller raison trompée par le désir.

théisme, il ne faut pas au respect des traditions, Tuutefois, le sage ne peut contrarier le polythéisme pour autant qu'elles s'ac-pas éviter le chagrin, ni la populaire.

cordent avec l'idéal répu- souffrance qu'inspire la La République blicain.

vue du vice, car la sagesse Les Académiques n'est pas indifférence.

(54-51 av.

J.-C.J Cicéron énonce les prin- (45 av.

J.-C.J Du Destin cipes de l'action politique Cicéron examine le pro- (44 av.

J.-C.J et présente les différents blême de la connaissance Cicéron tente de concilier types de régime.

Pour ga- et de la vérité.

Il adopte les la conception stoïcienne du rantir la légitimité morale vues de la Nouvelle ka- destin avec la liberté bu- du pouvoir, il prône l'ins- démie, qui concilient scep- maine.

Même si l'homme titution d'un tuteur de l'É- ticisme et platonisme: on est m6 par ses tendances tat, qui veille au respect de ne peut rien savoir, il faut propres, il est libre au mo- la vertu sans porter atteinte tout mettre en question, ment de choisir son action.

aux institutions.

mais on peut admettre une connaissance non certaine, pourvu qu'elle soit vrai- semblable.. »