Devoir de Philosophie

COUSIN, Jean, dit le Père

Publié le 12/06/2012

Extrait du document

 

(vers 1490-vers 1561)

Peintre, graveur

 

Le peu d’œuvres qui demeurent de cet artiste (en particulier ses peintures La Charité et Eva prima pandora, l’un des premiers nus peints en France) suffit à marquer la place singulière qui est la sienne dans l’histoire de l’art. Il est l’un des représentants les plus significatifs du mouvement que l’on appelle le maniérismeK007, en raison des subtiles déformations et des allongements du corps. On veut croire qu’il est l’auteur des cartons des vitraux de la cathédrale de Sens. Il réalise des gravures pour un livre qui est publié en 1643, Orus Apollo. Il écrit en 1560 un Traité de perspective

 

« éclairés de son siècle, il s'inté­ resse autant aux sciences qu 'à l 'art et publie, quelques mois avant sa mort, vers 1561, un Traité de la perspective.

Jean Cousin est né à Sens vers 1490.

Entre 1512 et 1515, il a travaillé aux vitraux de la ca­ thédrale de la ville, sous la direction de deux maîtres ver­ riers, Jacques Hympe et Tassin Gravet .

Pour cette même égli­ se, il a réalisé vers 1530 les vitraux de la chapelle Saint­ Eutrope .

S'étant installé à Paris vers 1538, il s'est fait con­ naître en exécutant un magni­ fique Jugement dernier pour les vitraux de la chapelle de Vin­ cennes, puis quatre composi­ tions pour le chœur de l'église Saint-Gervais .

Parmi les œuvres qui peuvent être attribuées de façon certai­ ne à cet artiste figurent égale­ ment une suite de tapisseries dédiée à la vie de saint Mam­ mès, dont il a élaboré les car­ tons préparatoires pour la ca- thédrale de Langres .

De cette commande passée en 154 3 trois pièces existent encore : deux sont conservées à Lan­ gres et l'autre fait partie d'une collection privée .

Très inspi­ rées de l'art italien contempo­ rain et de l'École de Fontaine­ bleau, ces œuvres présentent néanmoins quelques réminis­ cences du style gothique tardif à travers un paysage parfois assez naïf.

Une œuvre maîtresse En tant que peintre, Jean Cou­ sin laisse deux tableaux dont l'attribution n'est pas sujette à caution : un Jugem ent dernier et Eva Prima Pandora, qui figurent tous deux dans les collections du musée du Louvre.

Eva Prima Pandora , traditionnel­ lement considérée comme le premier grand nu de la peintu­ re française , est une œuvre exceptionnelle tant par son sujet que par son traitement stylistique , inspiré plus par l'art pictural italien de son temps que par l'École de Fon­ tainebleau.

On pense géné­ ralement que l 'artiste l'aurait exécutée avant de s'installer à Paris , vers 1538.

L.:atmosphère étrange et la finesse du trait font penser à Léonard de Vinci, tandis que l'élongation extrême du corps du person ­ nage féminin rappelle les nymphes de Fontainebleau .

Cette toile représente deux femmes fatales réunies en une seule : Ève et Pandore .

La pre­ mière est identifiable grâce au serpent, à la branche de pom­ mier et au crâne ; la seconde par les deux vases situés au centre de la composition, qu'elle avait , selon la mytholo­ gie, reçus de Jupiter et qu 'elle ne devait ouvrir sous aucun prétexte.

Ce thème de Pandore est très à l ' honneur dans l'art français lflBilgEO lTIONS ~.lia ATLAS JEAN COUSIN SCULPTEUR Artiste de génie, Jean Cousin a également réalisé de nombreuses sculptures, mais en la matière il est difficile de lui attribuer des œuvres avec certitude.

Il a été sollicité pour participer à l'élaboration du décor des fêtes données lors. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles