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De Gasperi, Alcide

Publié le 17/01/2022

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Homme d'Etat italien. Né à Pieve Tesino (Trente), mort à Sella di Valsugana (1881-1954). Citoyen autrichien de naissance, il défendit, au sein de l'Empire austro-hongrois, l'italianisme culturel et les intérêts économiques de sa région. Après l'annexion du Trentin à l'Italie, il fut un des membres les plus importants du « Partito Popolare « italien et fut nommé député en 1921. Adversaire du fascisme, il fut le successeur de L. Sturzo, exilé volontaire, à la direction du parti et s'opposa avec acharnement, mais en vain, à l'avènement de la dictature. Il fut condamné à quatre ans de prison. Dans la Résistance, De Gasperi réorganisa le Parti de la démocratie chrétienne, et il en devint le secrétaire. Ministre des Affaires étrangères. dans le second cabinet Bonomi et dans le cabinet Parsi (décembre 1944-décembre 1945), il devint président du Conseil des ministres et garda sa charge jusqu'au mois d'août 1953, en gouvernant d'abord avec la participation des socialistes et des communistes et, après le mois de mai 1947, avec la seule participation des partis du centre. Son action politique visa à la reconstruction matérielle et morale de l'Italie et à la formation graduelle d'une démocratie de centre, ouverte aux problèmes sociaux. Dans sa politique extérieure, il s'efforça avec conviction et ténacité d'insérer l'Italie dans l'Alliance atlantique et fut le promoteur d'une fédération européenne solide et démocratique.

« 98 Gasperi (Aicide de) 1 Alcide de Gasperi est l'une des personnalités politiques les plus marquantes de l'Italie d'après-guerre.

Cofondateur du parti démocrate chrétien (OC), Premier ministre, entre 1946 et 1953 d'une Italie à refaire, Il reste surtout l'un des promoteurs de l'Idée européenne, substituant dans des discours mémorables le souci d'une solidarité générale à la hantise des rivalités nationales.

Fidèle allié des Améri­ cains (le plan Marshall lui sera d'un grand secours), il favorise l'instauration de la république (1946) à la place de la monarchie.

Pieux catholique, assistant à la messe tous les jours, il reconduit le traité du Latran qui fait du catholicisme une religion d'Ëtat, et ceci avec l'approbation de son rival, le dirigeant communiste Palmlro TogllaHI.

2 Né à Pieve Tesino (Trente) le 3 avril1881, fils d'un petit fonctionnaire de l'administration autrichienne, il fait des études secondaires à l'école de l'évêché.

etudiant en leHres 6 VIenne, il est nommé rédacteur du Journal de I'Ëvêché (1905) par son mentor Mgr Endrlcl, prince-évêque de Trente.

Cette orientation religieuse s'associe déjà à son esprH cosmopolite, ce qui, à l'époque, signifie être euro­ péen.

Intellectuellement thomiste, politiquement parlemen­ tariste, il représente néanmoins un changement profond par rapport au cléricalisme traditionnel.

3 Ëlu député au Parlement autrichien (1911), il y défend les droits de la minorité italienne du Trentin.

Après le rattachement (prévu en 1919 par le Traité de Versailles) du Trentin à l'Italie, il est membre influent du Partlto Popo­ lare dont il.

devient député en 1921.

Lorsque en 1924, Musso­ lini exile le fondateur du Parti, Luigi Sturzo, de Gasperi en assume la direction.

Adversaire acharné du fascisme, Il est condamné dès la dissolution des partis d'opposition (1926) à six ans de prison.

Sa peine abrégée, il obtient un modeste emploi à la Bibliothèque vaticane.

De là et dès 1928, pendant quinze ans, il maintient le contact avec des militants clandestins de l'anti-fascisme et organise, à. »

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