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Dimitrios Ier

Publié le 17/01/2022

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Archevêque de Constantinople et patriarche oecuménique, Dimitrios Ier est le primat d'honneur des 160 millions de chrétiens orthodoxes. Le siège patriarcal qu'il occupe a toujours été reconnu comme le second de la Chrétienté par Rome. Si le patriarche Athénagoras Ier, en donnant l'accolade au pape Paul VI à Jérusalem, inaugure le dialogue public avec Rome, interrompu depuis neuf siècles par le Grand Schisme, Dimitrios Ier, en lui succédant, s'efforce de poursuivre cette ouverture oecuménique malgré les réticences de certaines Églises autocéphales, notamment celle de Grèce.

« 4 Sincerement engage dans la voie de l'unite chretlenne, Dimitrios 1°' est egalement oblige de rechercher des alliances en dehors de l'orthodoxie.

Le conflit entre Turcs at Grecs a propos de Chypre pese de tout son poids sur le patriarcat de Constantinople, que les autorites turques peuvent etouffer, en moment de crise, par des mesures administratives diverses.

Sous le patriarcat d'Athenagoras deg!, toutes les Eglises orthodoxes sont devenues mem- bres du Conseil cecumanique des Eg lises ou elles ont rejoint les Eglises protestantes.

C'est Athenagoras ega- lement qui a fait les premiers pas vers Rome : « baiser de paix » avec Paul VI a Jerusalem en 1964, voyage de Paul VI a Istanbul en juillet 1967, et d'Athenagoras a Rome en octobre 1967.

Dimitrios suit ses traces :it envole a Rome le metropollte Me liton de Chalcedoine, le 14 decem- bre 1975, pour annoncer la creation de deux organismes de dialogue avec Rome. 5 Cependant, ce mouvement de reunification chretienne ne peut !tenement s'accomplir si l'orthodoxie y participe en ordre disperse.

Or le role du patriarche cecumenique est delicat.

II sejourne dans un pays ot) ses ouailles ne forment qu'une tree petiteminorita (environ 200 000). D'autre part, it ne jouit pas aupres des orthodoxes d'une autorite comparable a celle du pope aupres des catho- liques : la plupart des Eglises orthodoxes sont autoce- phales, dotees d'une complete indapendance adminis- trative at d'une grande autonomie doctrinale.

Les deux principales sont l'Eglise russe et Itglise grecque.

Si la premiere, dependante du pouvoir, Out difficilement se soumettre a une discipline commune, l'Eglise grecque, elle, longtemps retleente, s'ouvre a rcecumenisme grace au nouvel archeveque d'Athenes (1974), Mgr Seraphim, dont I'un des premiers actes a, ete de rendre visite a Dimitrios I". 4 Sincèrement engagé dans la voie de l'unité chrétienne, Dimitrios Ier est également obligé de rechercher des alliances en dehors de l'orthodoxie.

Le conflit entre Turcs et Grecs à propos de Chypre pèse de tout son poids sur le patriarcat de Constantinople, que les autorités turques peuvent étouffer, en moment de crise, par des mesures administratives diverses.

Sous le patriarcat d'Athénagoras déjà, toutes les Églises orthodoxes sont devenues mem­ bres du Conseil œcuménique des Églises où elles ont rejoint les Églises protestantes. C'est Athénagoras éga­ lement qui a fait les premiers pas vers Rome : « baiser de paix » avec Paul VI à Jérusalem en 1964, voyage de Paul VI à Istanbul en juillet 1967, et d'Athénagoras à Rome en octobre 1967.

Dimitrios suit ses traces : il envoie à Rome le métropolite Meliton de Chalcédoine, le 14 décem­ bre 1975, pour annoncer la création de deux organismes de dialogue avec Rome.

5 Cependant, ce mouvement de réunification chrétienne ne peut réellement s'accomplir si l'orthodoxie y participe en ordre dispersé.

Or le rôle du patriarche œcuménique est délicat.

Il séjourne dans un pays où ses ouailles ne forment qu'une très petite minorité (environ 200 000).

D'autre part, il ne jouit pas auprès des orthodoxes d'une autorité comparable à celle du pape auprès des catho­ liques : la plupart des Églises orthodoxes sont autocé- phales, dotées d'une complète indépendance adminis­ trative et d'une grande autonomie doctrinale.

Les deux principales sont l'Église russe et l'Église grecque.

Si la première, dépendante du pouvoir, peut difficilement se soumettre à une discipline commune, l'Église grecque, elle, longtemps réticente, s'ouvre à l'œcuménisme grâce au nouvel archevêque d'Athènes (1974), Mgr Seraphim, dont l'un des premiers actes a été de rendre visite à Dimitrios l*r.. »

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