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Fiche Auteur : André MALRAUX

Publié le 05/10/2012

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malraux

Romancier de la grandeur humaine, Malraux prône la néces sité pour l'homme de refuser de vivre dans l' absurde, face au monde tragique qui l'étouffe avec indifférence. Son style est à l' image de cette idée : parfois lapidaire ou riche en formules fracassantes, d'autres fois lyrique et incantatoire. Comme Dostoïevski qu'il admire, il a une prédilection pour les grandes scènes dialoguées qui permettent au lecteur de s'identifier aux personnages et de chercher avec eux un sens à leur vie. Il incarne pour ses contemporains l'alliance parfaite entre l'écriture et le réel.

malraux

« Photo Gra e m e- Bak e r 1 Sipa-Press Malrau x est formé par un e li tt é rature d'id ées.

Il admire B ar rès et sa tril ogie, Le C ult e du moi, tant pour so n style que pour sa p en sée.

1 eu ne jo u rnaliste, il collab ore à la N RF où i l côto ie de grand s nom s de la littéra ture Cen­ drar s, Co cteau , Gid e, Val éry ..

Sa vie, son œuvre Un autodidacte épris d'aventure J eu ne banli eusard sans f ortun e, Andr é Malr au x, né à Pari s en 1901, e st éle vé par troi s fe mm es : sa grand -m ère , s a m ère di vo r cée et sa ta nte .

Il passe ses nombreu x te mp s libre s à déco uvrir les livres , à parcourir inlassa blement les mu sées et l es expo sition s.

Devenu " chin eur ", il pén ètre dan s les milieux litt éra ires et arti stiqu es pari sie n s.

R ém y de Gourmont et Jule s Laforg ue lui communiqu ent le ur pass ion de l'érudition, de l'art, du symb ole.

En 19 21, g râ ce a u c élè bre éditeur K anh we iler , m écè ne e t th éorici en de la peintur e cubi ste, il publi e son premi er ouvrag e : Lun es en papi er.

Proche du po èm e e n pro se à la mani ère des symboli ste s, l'œuvr e, sou s une fo rme co ntée très all ég oriqu e et farf e lue, montre un monde où la prés enc e de la m ort est obsé dant e.

Le s uccès est moindre , e t Andr é Malr au x, p o ussé par un pressa nt beso in d'ar gent , pas­ s ionn é d'art khm er, e ntr epr end des fouill es arch éolo gique s au C a mb od ge.

Il d écouvr e a ux frontièr es du Siam les vestiges d ' un te mpl e, qui lui vale nt un pro cès po ur "d é tournem ent de f r ag ment s de bas- re li efs " dont il sort acquitt é.

C e sé jour en Indo chin e lui fa it prendr e con scie nce de la néc ess ité de l'a ction politiqu e.

Au ssi f ond e-t-il à S aigo n en 1925 un quotidi en de r a ppro ch em ent fr an co -ann ami te, l'In dochi ne.

ll es t alor s amen é à suivre les évé nement s de la ré v o lution chinoi se, en parti culier l e so ulève ment de Cant on en 19 25 .

C et en g ag em ent modifi e la n a ture d e ses œuv res.

Ému par sa particip ation au dev enir de l'hi stoir e et par la frat ernit é en tr e homm es d' un m ême comb at, M alr au x a le so uc i d e so um ettr e so n éc ritur e à son ac tion .

De s récits de combats tragiques E n cont act direct avec la c ultur e et la s agess e mill énaire s d 'E x trêm e- Ori ent , M alra ux rel ativi se la vi sion de sa propr e cultur e occ ident ale : c 'es t la ma tière de ses quatr e pre­ mières œuv res, couronn ées d' un succès imm édi a t.

La Tent ati on de l'O cci den t (19 26) es t un éc han ge de le ttr es entre un jeune int e llectuel chin ois qui voyage en Eur ope e t un intell ectuel e urop éen qui voyage en Chin e.

Cett e co rres pond anc e po se les interr ogation s fo nda ment ale s de la conditi on hum ain e.

L 'action d es tro is rom an s s uiva nts se déro ule e n A sie :L es Co nqu éra nt s. »

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