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Fiche Auteur: Ernest RENAN

Publié le 25/09/2012

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Renan et le rejet des Lumières ? Car pour lui [Renan] qui s' était rejeté de cette lumière chrétienne qui ne pouvait plus le réchauffer, c'est maintenant de lui seul qu'il exigeait de quoi le consumer : "plus de lumière, plus de lumière", clamait-il à la fin de L'Avenir de la science. Mais déjà l'Allemagne l'a pris dans son embrasement, l'Allemagne de Herder et de Goethe, de Goethe surtout. Cependant, au zénith de sa vie, c'est une autre lumière qui le retiendra, Midi le Juste, l'Acropole...

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« Maison natale de Renan à Tréguier.

Photo Lauros­ Giraudon.

L e c heminement spi­ritu el de Renan re­ flète celui de tout un siècle : un XJXe siècle romantique et idéa­ list e, fortement tenté par la science posi­ tiviste et délaissant finalement toute réfé ­ r e n ce à la transcen­ dance au profit d'un scepticisme ambigu.

Mme Renan, par Ary Scheffer, son oncle.

Photo Roger-Vio llet.

Sa vie, son œuvre 1823 -1845 : de la foi catholique à la crise religieuse J oseph Ernest Renan est né à Tréguier , en Bretagne , le 28 février 1823.

Sous la double influence du mysticisme breton et du catholicisme maternel, l'enfant embrasse très tôt la carrière ecclésiastique.

De 1832 à 1838, il fait ses études au collège de Tréguier.

Il entre ensuite au séminaire de Saint-Nicolas-du­ Chardonnet à Paris , où il bénéficie d'une bourse .

Le séminaire est dirigé par M.

Dupanloup , futur évêque d'Orléans , et qui sera, en qualité de chef des catholiques libéraux de France , l'un de ses principaux adversaires.

Le jeune Renan poursuit ses études théologiques au séminaire d'Issy , puis à Saint-Sulpice, de 1841 à 1845 .

C 'es t au cours de ces années qu'une crise spirituelle ébranle sa foi.

Son goût pour une exégè se scientifique de la Bible l'éloigne des disc iplines orthodoxes de la théologie .

Converti à la nouvelle >, ayant décou­ vert sa passion pour la philologie, il renonce à la prêtrise et esquisse ses premiers pas dans une carrière laïque.

Toutefois, même si son caractère le pousse à se tourner vers la science et l 'érudition , Renan gardera toute sa vie un certain attachement pour la sensibilité chrétienne.

1845 - 1870 : du scientisme à l'histoire des religions A près sa rupture avec la vie ecclésiastiq ue , Renan entreprend de poursuivre ses études.

Il trouve un poste de répétiteur et vit modestement dan s le Quartier latin.

En 1848 , il est reçu premier à l'agrégation de philosophie.

Encouragé par sa sœur Henriette et son grand ami Marcelin Berthelot, le futur chimiste, il écrit L'Avenir de la science, ouvrage qui reflète sa confiance optimiste dans les possibilités de la science (en quoi Renan est bien un homme du XTXe siècle), et qui ne sera publié qu'en 1890.

En 1852 , il termine sa thèse de doctorat sur Averroès .

Il apprend par ai lleurs l'hébreu , et rédige différents travaux de philologie et d'histoire des religions , se spécialisant dans les l angues sémit iqu es et l'étude comparée des religions .

Élu à l'Académie des inscriptions en 1856 , marié la même année, il se voit confier diverses missions archéologiques au Moyen Orient.

La mort de sa sœur au cours de l'une de ces expéditions l 'affecte profondément.

Jusqu'en 1864, il parcourt encore. »

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