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Fiche Auteur : PLATON

Publié le 24/09/2012

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platon

Platon raconte pourquoi, sur les instances de Dion, il accepte de partir pour la Sicile : « Tout cela me donnait à réfléchir et je me demandais s'il y avait lieu pour moi, ou de l'écouter et de me mettre en route, ou bien de prendre un autre parti. En fait, ce fut néanmoins l' obligation de céder à sa demande qui l'emporta : si jamais l'on devait e ntreprendre de réaliser mes conceptions relatives aux lois et au régime politique, le moment était venu d'essayer de le faire ; je n'avais en effet qu'un seul homme à convaincre comme il fallait, et, ce résultat obtenu, dorénavant tout irait bien....

platon

« Photo Tai!/ Sipa-Icono Les dialogues de jeunesse sont dits aporétiques : l' apo­ rie est l'embarras de celui qui s'aperço it ne pas pouvoir défi­ nir ce qu'avant de rencontrer Socrate il croyait savoir.

Elle est déjà un progrès par rap p ort à la pré­ som pti on de qui croit connaître ce qu 'il ne connaît pas en fait.

Turquie , Sarde s Photo Patrick de Wilde 1 Hoa-Q ui Sa vie, son œuvre Le choix de la philosophie P laton naquit à Athènes vers 428 avant Jésus-Chri s t.

Formé à la gymnastique et à la musique qui faisaient le fond de l'éducation aristocratique, il fut initié à la philosophie par un disciple d'Héraclite , Cratyle.

Il composa, dit-on, des poèmes et des tragédies qu'il aurait brûlés plus ta rd .

Quand il rencon­ tra Socrat e, vers l'âg e de vingt ans, il se destinait à la carrière politique.

Mais il re fu sa, malgré les propositions de ses parents, Critias et Charmide, de collaborer avec les Trente, tyrans dont il condamna les excès.

Lorsque la démocratie, à pein e rétablie, fit co ndamner à mort Socrate , il abandonna définitivement ses proj e ts politiques .

C 'est sans doute après la mort de son maîtr e en 399 avant Jésus-Chri st qu 'il écrivit ses premier s di alogu es; Le Petit Hippias , L e Grand Hippia s, lon, Pr otagoras, L'Apo log ie de Socrate , Criton, Alcibiade, Charmide , Lachès, L ysis, Euthyphron et Gorgias racontent les entretiens -sans doute fictifs -de Socrate , tantôt avec des homme s ré puté s pour le ur savoir , ·notamment les sop h is tes , tantôt avec des je unes gens sur le point de décider de l'orien­ tation de leur vie.

Sur les questions les plus importantes , "Qu'est-ce que le beau ?", "Qu 'es t-ce que la sagesse ?" ou "Qu 'es t-ce que la piété ?", Socrate leur fait découvrir leur ignorance et les exhorte à agir en conséquence, en se gardant notamment d 'aller à l'encontre de la tradition par des actes injustes ou impie s.

La fondation de l'Académie V ers 390 avant Jés us- Chri st, le désir de s'instruire poussa Platon à voyager, en Égypte où il admira la pérennité des mœur s antiques, à Cyrène où il se mit à l'éco le du mathéma­ ticien Théodore , en Italie où il se lia d 'amitié avec les pytha­ go ricien s a uxquel s il doit sans dout e la thèse de l'immortalité d e l'âme, et en Sic ile où il fut reçu à la cour de Denys de Syracuse.

Il y gagna à la philosophie Dion , beau -frère du tyran , mais ne s'accor da pas longtemp s avec ce dernier qui le livra à un navir e ennemi d'Ath ène s.

Reconnu et rachet é par un Cyrénéen, Pl ato n échap pe à l'esclavage.

En 388 avan t Jésus­ Christ, il regag ne Athènes et se met à enseigner, fondant près du gymn ase d' Akadémos son éco le, 1 'Aca démie .

Durant les. »

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