Franzoni (Giovanni)

« 4 Des groupes de jeunes, appartenant entre autres au mouvement integristeCivilta cristlana, perturbent les offices et les veillees de priere de dom Franzoni.

En aout 1972, la Congregation des religleux, organe de la Curie romaine, ouvre une enquete ecclesiastique et dis- sout is a Cassinese conseil directeur de Ia congregation benedictine du Mont-Cassin dont depend Saint-Paul-hors- les-Murs, ecartantainsi dom Franzoni desinstances superieures de son ordre.

Les jeunes disciples de l'abbe, autour duquel gravitent egalement des pretres contesta- taires, organisent des manifestations en sa favour. 5 Le 20 aoOt 1973, dom Giovanni Franzoni remet sa demission d'abbe au pape, qui I'accepte, et se propose d'habiter une banlieue ouvriere pour y fonder, si la hie- rarchie de l'Eglise y consent, un monastere modeme. L'archeveque de Milan, le cardinal Pellegrino, I'assure, en septembre 1973, de son soutien.

Mais peu apres, dom Franzoni est declare a suspens a divinis » :it n'a plus le droit d'exercer de fonctions sacerdotales.IIcontinue cependant a dire Ia messe et a precher, et entre ainsi en conflit ouvert avec les autorites ecclesiastiques romaines. II se prononce publiquement pour la loi sur le divorce, fors du referendum de 1974 en Italie ; Rome se considere comme bafouee, d'autant plus que le referendum &lege une majorite contre Ia morale sociale traditionnelle de l'Eglise.

Apres un dela' de reflexion de six mois, voulu par Paul VI pour sauvegarder les possibilities de dialogue, le cardinal Ugo Poletti, vicaire de Rome, canfirme publi- quement la suspension a divinisradicalisant ainsi une rupture qui aboutit, le 16 juin 1976, a l'excommunica- tion, dom Franzoni ayant declare sa volonte de militer au Parti communiste italien. 4 Des groupes de jeunes, appartenant entre autres au mouvement intégriste Civllta cristiana, perturbent les offices et les veillées de prière de dom Franzoni.

En août 1972, la Congrégation des religieux, organe de la Curie romaine, ouvre une enquête ecclésiastique et dis­ sout la « Cassinese », conseil directeur de la congrégation bénédictine du Mont-Cassin dont dépend Saint-Paul-hors-Ies-Murs, écartant ainsi dom Franzoni des instances supérieures de son ordre.

Les jeunes disciples de l'abbé, autour duquel gravitent également des prêtres contesta­ taires, organisent des manifestations en sa faveur.

5 Le 20 août 1973, dom Giovanni Franzoni remet sa démission d'abbé au pape, qui l'accepte, et se propose d'habiter une banlieue ouvrière pour y fonder, si la hié­ rarchie de l'Église y consent, un monastère moderne.

L'archevêque de Milan, le cardinal Pellegrino, l'assure, en septembre 1973, de son soutien.

Mais peu après, dom Franzoni est déclaré « suspens a divinis » : il n'a plus le droit d'exercer de fonctions sacerdotales.

Il continue cependant à dire la messe et à prêcher, et entre ainsi en conflit ouvert avec les autorités ecclésiastiques romaines.

Il se prononce publiquement pour la loi sur le divorce, lors du référendum de 1974 en Italie ; Rome se considère comme bafouée, d'autant plus que le référendum dégage une majorité contre la morale sociale traditionnelle de l'Église.

Après un délai de réflexion de six mois, voulu par Paul VI pour sauvegarder les possibilités de dialogue, le cardinal Ugo Poletti, vicaire de Rome, confirme publi­ quement la suspension « a divinis », radicalisant ainsi une rupture qui aboutit, le 16 juin 1976, à l'excommunica­ tion, dom Franzoni ayant déclaré sa volonté de militer au Parti communiste italien.. »