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Frédéric II le Grand

Publié le 17/03/2012

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Les femmes n'étaient pas bienvenues à SansSouci, car Frédéric n'aimait pas leur compagnie, à quelques exceptions près. Sa femme, la reine Elisabeth-Christine, avait sa propre Cour et voyait rarement son époux. Ils n'avaient pas d'enfants. En 1756, la France et l'Autriche conclurent un traité. Une des résolutions était que la France aidât l'Autriche à reconquérir la Silésie. La Russie, qui convoitait la Prusse orientale, se rallia à l'alliance, ainsi que la Suède et la Saxe. Partant de la théorie que l'attaque est la meilleure défense, Frédéric II investit la Saxe, qui se rendit, ...

« flit compliqué .

La plus grande partie de l'Eu­ rope y fut mêlée entre 1740 et 1748.

Ce fut la guerre de Succession d'Autriche, durant la­ quelle la France , la Bavière et d'autres pays s'allièrent à la Prusse, afin de morceler l'em­ pire des Habsbourg.

A cette époque, Frédé­ ric II fit preuve de talents guerriers mais aussi de duplicité: afin de prévenir la conquête de la France en Allemagne, il communiqua cer­ tains plans de ses alliés français aux Autri­ chiens .

Lors du traité de Breslau en 1742, la Prusse tenait presque toute la Silésie en son pouvoir.

Plus tard, la Prusse se jeta à nou­ veau dans la lutte et sortit sans perte du con­ flit malgré certains revers.

Après la paix de Dresde en 1745, Frédéric jouit de la paix pendant onze ans.

Dans son éclatant palais de Sans-Souci, il reçut des in­ tellectuels de premier plan, des écrivains et des musiciens (parmi lesquels J.S.

Bach); il y Ci-dessus : Exécution de l'ami de Frédéric , Katte.

Frédéric, à la fe­ nêtre, assisJe à l'exécution .

joua de la flOte et y rédigea un certain nom­ bre de livres.

Voltaire résida un certain temps à Sans-Sou­ ci, mais il ne s'entendit pas avec Frédéric II.

Leur amitié se termina en 1753 par une que­ relle stupide, et leurs relations ne se renouè­ rent jamais.

Les femmes n'étaient pas bienvenues à Sans­ Souci, car Frédéric n'aimait pas leur com­ pagnie, à quelques exceptions près.

Sa fem­ me, la reine Elisabeth-Christine, avait sa pro­ pre Cour et voyait rarement son époux.

Ils n'avaient pas d'enfants.

En 1756, la France et l'Autriche conclurent un traité.

Une des résolutions était que la France aidât l'Autriche à reconquérir la Silé­ sie.

La Russie, qui convoitait la Prusse orien­ tale, se rallia à l'alliance , ainsi que la Suède et la Saxe .

Partant de la théorie que l'attaque est la meilleure défense, Frédéric II investit la Saxe, qui se rendit, bien que Frédéric II fOt contraint à la défensive par la nouvelle al­ liance.

Il n'avait qu'un allié d'envergure, la Grande- Bretagne.

L'Angleterre, qui menait son propre combat contre la France, octroya de grandes sommes d'argent, mais les combats en Europe furent livrés par l'armée de Frédéric, qui démontra ses remarquables talents de chef de guerre et obtint de nombreuses victoires au début de la guerre.

Mais, au fur et à mesure, il apparut que la formidable alliance aurait raison de lui.

Après une campagne désastreuse, il envi­ sagea le suicide.

L'année suivante, en 1760, les Autrichiens occupaient Berlin.

Les chan­ ces de Frédéric se retournèrent lorsque l'jm­ pératrice russe Elisabeth mourut en 1762.

Son successeur, Pierre Il, idolâtrait Frédéric et changea immédiatement de parti.

Ensuite, la France se retira du conflit.

Elle avait perdu trop de territoires d'outre-mer contre l'An­ gleterre, tout en combattant la Prusse.

Il ne resta plus que l'Autriche et la Saxe.

Epuisés et appauvris, ils s'accordèrent sur les condi­ tions de paix, qui dictèrent les statu quo ante bellum.

Ainsi prit fin la guerre de Sept Ans, en 1763 .

Frédéric Il se consacra aussi énergiquement à la reconduction de l'économie de son pays qu'auparavant à l'extension de ses frontiè­ res, bien que les réformes agraires et les pro­ jets industriels ne fussent qu'un succès miti­ gé.

L'agriculture et l'industrie florissantes de la Silésie étaient un grand avantage.

En 1772, lors du premier partage de la Pologne, Frédé­ ric reçut la Prusse occidentale, qui réunit ses territoires de l'est et de l'ouest (en dehors de quelques régions dispersées).

Toujours préoccupé par la guerre, il renforça son ar­ mée et la tint toujours prête au combat.

C'est en inspectant ses troupes, que le ''vieux Fritz", comme l'appelaient ses soldats, prit froid.

Il succomba des suites de la maladie.

Son neveu Frédéric-Guillaume II reçut en hé­ ritage le pays le t>lus fort d'Allemagne, et qui allait le devenir encore davantage.. »

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