Giuseppe Garibaldi

« nuer seul le combat.

Il rassembla une armée d'environ mille volontaires, qu'on appela les "Chemises rouges".

Avec cette armée, Gari­ baldi se rendit en Sicile, qui faisait aupara­ vant partie du royaume de Naples.

A Marsa­ la, il put s'appuyer sur le soutien du peuple .

Deux mille Siciliens environ se joignirent aux Chemises rouges.

Après quelques combats sporadiques, l'ar­ mée révolutionnaire réussit à obliger une ar- mée des Bourbons de vingt-cinq mille hom­ mes à abandonner Palerme.

Garibaldi devint dictateur de Sicile et entre­ prit un certain nombre de réformes sociales Ci-dessous: Garibaldi (au milieu), lors de la défense de Rome en 1849.

Ses soldats ne puren t empê­ cher une armée envoy ée par Na­ poléon III de pénétrer dans Ro­ me .

Napoléon craignait qu'une I talie unifiée ne por tât ombrage à la domination française.

Ci-dessu s: Garibaldi , entrant à Naples en 1859 , e st accueilli t riomphalement.

et écon.omiques.

En août 1860, il franchit le détroit de Messine avec une armée renforcée et se dirigea vers Naples.

Le moral des trou­ pes françaises était au plus bas, et elles n'op­ posèrent pas beaucoup de résistance à Gari­ baldi.

En trois semaines, il s'était rendu maî­ tre de Naples, mais il avait perdu sa confian­ ce en Cavour.

Il continua néanmoins à soute­ nir le gouvernement piémontais.

Deux mois après la conquête de Naples par Garibaldi, l'armée du Piémont s'avança vers le sud et Garibaldi restitua les territoires conquis.

La carrière de Garibaldi n'était pas encore fi­ nie, car il fut membre du parlement italien, mais cette expérience le rendit de plus en plus sceptique à l'égard de la démocratie.

Par la suite, Garibaldi mena plusieurs cam­ pagnes pour délivrer Rome et la Vénétie, mais sans succès.

Le gouvernement italien suivait une politique étrangère instable et confuse, tantôt soutenant les tentatives de Garibaldi, tantôt les contrariant ..

Arrêté par deux fois, il fut contraint de revenir à Capre­ ra.

Des conflits naquirent entre la Prusse, la France et l'Autriche.

En conséquence, Rome et la Vénétie furent annexées pacifiquement à l'Italie.

Vers la fin de sa vie, Garibaldi ne se faisait plus aucune -illusion quant à l'Italie qu'il avait aidée à s'unifier.

Le gouvernement ita­ lien était totalement corrompu.

Les maux économiques et politiques écrasaient le pays.

Garibaldi avait demandé par testament que son corps fût incinéré.

Le gouvernement n'en tint pas compte et lui fit des obsèques natio­ nales .. »