Hannibal

« tailles, mais harcelait l'ennemi de tous côtés .

Hannibal fut contraint de disperser son ar­ mée affaiblie et de passer de l'attaque à la dé­ fense .

Le général romain, Scipion l'Africain, était parti entre-temps pour l'Espagne et combattait victorieusement l'armée qu'Han­ nibal y avait laissée pour défendre son terri­ toire .

Lorsque Scipion traversa la mer pour attaquer Carthage, Hannibal se précipita, en Ci- d ess us: L es troup es romain es de Scipion l 'A fricain assi ègent Cartha g e.

La mé thod e de Scipi on p our contraindr e la ville , ent ou­ rée d e m urs, à se re ndr e, a été e m ­ ployée par la su it e durant d es siè ­ cl es .

Au cour s de le ur s con fro nta­ tion s antérieur es, Hannibal avai t inco nsciemmen t dévo ilé à Scipion des m éthod es d e g uerr e effica ces .

A gauche : Une pièce d'ar gent a vec l e profil d'Hannibal.

Elle fut frappée à Cartha ge vers 220 a v.

J .-C.

204 av.

J.-C., pour défendre sa ville.

Les connaissances que nous avons aes particula­ rités du combat où se rencontrèrent les deux généraux sont très vagues .

Scipion usa vrai­ s emblablement de tactiques apprises d'Han­ nibal pour vaincre les Carthaginois.

Un traité de paix fut conclu, et Carthage dut abandon ­ ner l'Espagne.

Mais la paix ne signifia pas la fin de la lutte d'Hannibal contre Rome.

Il occupa un poste élevé dans le gouvernement de Carthage, et entreprit des réformes, qui enlevèrent beau­ coup de puissance aux nobles.

Par vengean­ ce, ils prévinrent les Romains qu'il conspirait contre eux.

Hannibal s'enfuit en Asie Mineu­ re, d'abord à Ephèse, puis en Bithynie, où il aida les souverains locaux à combattre Ro­ me, jusqu'à ce que les Romains eussent exigé sa reddition.

Plutôt que d'être prisonnier, il préféra s'empoisonner et mourut à l'âge de soixante-quatre ans en Bithynie.

Hannibal ne fut pas seulement un général ha­ bile qui tint les Romains en échec sur leur propre territoire .

Il est considéré comme l'un des plus grands chefs de guerre de l' Antiqui­ té.. »