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Hassan II

Publié le 17/01/2022

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Dix-septième souverain de la capitale alaouite, Hassan II succède à son père, Mohamed V, le 28 février 1981. Ayant au museler une forte opposition, Il gouverne pratiquement seul un pays de près de 17 millions d'habitants. Mais s'il a pu maintenir son pouvoir et sauvegarder son trône par ses alliances avec les forces traditionnelles du Maroc, Il est de plus en plus obligé de tenir compte des revendications d'une jeunesse toujours plus nombreuse et désabusée à l'égard dea querelles de partis...

« Hassan Il 1ea d'éloigner le gouvernement de gauche d'Abdallah Ibrahim et de prendre lui-même la tête d'un gouverne­ ment oQ Hassan devient vlce-pnHnler mln.W.

et mlnlalre de la Défense.

En fait, c'est lui qui gouverne jusqu'à la mort du sodveraln.

4 Devenu roi du Maroc sous le nom d'Hassan Il, Il continue de pratiquer un r6glme prteldentlel dans le cadre monarchique.

Inquiété par l'opposition· de gauche (UNFP), qui ne lui cache pas son hostilité, le nouveau souverain publie une Conetllullon (1962) et fait élire un Parlement oQ ses partisans détiennent la majorité.

En juillet 1983, l'annonce de la dtcouverle d'un complot fomenté par la gauche .de I'UNFP permet de désintégrer cette organisation.

Mals, le 23 mars 1965, des émeutes sanglantes ont lieu à Casablanca.

Le roi proclame 1'6tat d'excepllon et assume tous les pouvoirs jusqu'en 1970, date à laquelle Il publie une nouvelle Conalltullon.

5 Le 10 juillet 1971, pendant le procte dit de Marrakech (Intenté aux opposants accusés de vouloir renverser la monarchie), Hassan Il échappe de justesse à une ten­ tative de putsch qui visait à la fols sa vie et son trOne.

Le 16 aoQt 1972, le général Oufldr, ministre de l'tnt~ rieur, tente d'abattre son Boeing en vol.

En dépit de la • baraka • qui le fait sortir Indemne de ce nouvel attentat, le roi se sent nettement affaibli.

Il cherche tout d'abord à rallier la vieille garde nationaliste (le bloc national), mals sans grand succès.

Il comprend alors la nécessité de renouer .

avec l'opposition politique et entend l'essocier au gouvernement sans craindre même Ali Yata, ancien secrétaire général du PC marocain, devenu Parti du progrès et du socialisme.

A la faveur de la revendication sur les enclaves encore espagnoles, n proclame la nécasslt6 de l'union nationale pour éli­ miner • les dernières séquelles du colonialisme •.

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VOir aussj : Maroc, Mohemacl V, ·UNFP.. »

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