Henrik Ibsen

« construite avec un art achevé et établie sur une expérience personnelle.

Elle démontre la force dévastatrice de la corruption et de la fourberie, aussi bien au niveau de l'individu qu'au niveau de la société.

Cette pièce fut ac- cueillie par un enthousiasme délirant.

Deux ans plus tard, Ibsen produit la Maison de poupée, où il décrit les tentatives d'un mari peu scrupuleux, qui cherche à dominer finan- cièrement et intellectuellement son épouse.

L'auteur veut aussi démontrer que, si un in- dividu ne se soumet pas aux règles préconi- sées par une société, il se verra privé de toute liberté personnelle.

Vers la fin de la pièce, l'épouse spoliée quitte son mari et son foyer, et cette conclusion peu conforme aux moeurs de l'époque donna naissance à une polémi- que passionnée lors de la première de la pièce à Londres vers 1890.

Les Revenants, jouée pour la première fois à Berlin en 1889, était aux dires de l'auteur une pièce plus dure que ses deux précédentes oeu- vres en prose.

Elle élève les maladies véné- riennes héréditaires au rang de symbole des déchéances morales que le passé lègue à l'hu- manité pour la détruire.

Ce sujet scabreux ne fut que modérément apprécié par le public norvégien.

Ibsen semblait fasciné par les con- séquences souvent à long terme que compor- te tout acte de l'homme et, en particulier, ses tentatives de s'abuser et d'abuser ses sembla- bles.

Dans ses trois pièces suivantes, Un en- Ci-dessus: Claire Bloom et Frank Giles dans Rosmersholm en 1977.

L'accueil défavorable qui fut ré- servé à sa pièce Les Revenants poussa peut-être Ibsen à écrire celle-ci, qui recherche la nature psychologique des idéaux.

nemi du peuple (1882), Le Canard sauvage (1884) et Rosmersholm (1886), l'auteur ana- lyse avec une minutie obsédante ce qu'il ad- vient aux hommes qui ne veulent ou qui ne peuvent dire la vérité.

Ibsen aborde d'autres sujets dans ses pièces plus tardives comme Hedda Gabier (1890) et Solness, le constructeur (1892).

Les thèmes sociaux ne semblent plus l'intéresser et ses oeuvres deviennent plus psychologiques, vi- sionnaires et symboliques.

Il termine sa der- nière pièce, Quand nous nous réveillerons d'entre les morts, en 1899.

L'écrivain quali- fie cette dernière production "d'épilogue dramatique" et il plonge le personnage cen- tral, Rubek, dans une tentative désespérée d'auto-analyse.

Ibsen cesse d'écrire en 1900, à cause d'une paralysie progressive, qui met un terme à sa créativité; il ne meurt cepen- dant qu'en mai 1906.

De nos jours, ce grand auteur dramatique est toujours considéré comme le père du réa- lisme moderne dans l'art du théâtre.

Il ac- complit un travail extraordinaire.

Il ne se contenta pas de remplacer le langage affecté et romantique en vigueur par un style direct et réaliste, mais fut également le premier au- teur dramatique à explorer les racines psy- chologiques profondes de l'esprit humain, à vouloir situer l'individu dans la société et à soulever la question de l'hypocrisie et du mal.

construite avec un art acheve et etablie sur une experience personnelle.

Elle demontre la force devastatrice de la corruption et de la fourberie, aussi bien au niveau de l'individu qu'au niveau de la societe.

Cette piece fut ac- cueillie par un enthousiasme delirant.

Deux ans plus tard, Ibsen produit la Maison de poupee, ou it decrit les tentatives d'un mari peu scrupuleux, qui cherche a dominer finan- cierement et intellectuellement son spouse. L'auteur veut aussi demontrer que, si un in- dividu ne se soumet pas aux regles preconi- sees par une societe, il se verra prive de toute liberte personnelle.

Vers la fin de la piece, l'epouse spoliee quitte son mari et son foyer, et cette conclusion peu conforme aux moeurs de l'epoque donna naissance a une polemi- que passionnee lors de la premiere de la piece a Londres vers 1890. Les Revenants, jouee pour la premiere fois Berlin en 1889, etait aux dires de l'auteur une piece plus dure que ses deux precedentes oeu- vres en prose.

Elle Neve les maladies vene- riennes hereditaires au rang de symbole des decheances morales que le passé legue a l'hu- manite pour la detruire.

Ce sujet scabreux ne fut que moderement apprecie par le public norvegien.

Ibsen semblait fascine par les con- sequences souvent a long terme que compor- te tout acte de l'homme et, en particulier, ses tentatives de s'abuser et d'abuser ses sembla- bles.

Dans ses trois pieces suivantes, Un en- Ci-dessus: Claire Bloom et Frank Giles dans Rosmersholm en 1977. L'accueil defavorable qui fut re- serve a sa piece Les Revenants poussa peut-etre Ibsen a ecrire celle-ci, qui recherche la nature psychologique des ideaux.

nemi du peuple (1882), Le Canard sauvage (1884) et Rosmersholm (1886), l'auteur ana- lyse avec une minutie obsedante ce qu'il ad- vient aux hommes qui ne veulent ou qui ne peuvent dire la verite.

Ibsen aborde d'autres sujets dans ses pieces plus tardives cornme Hedda Gabler (1890) et Solness, le constructeur (1892).

Les themes sociaux ne semblent plus l'interesser et ses oeuvres deviennent plus psychologiques, vi- sionnaires et symboliques.

Il termine sa der- niere piece, Quand nous nous reveillerons d'entre les morts, en 1899.

L'ecrivain quali- fie cette derniere production "d'epilogue dramatique" et il plonge le personnage cen- tral, Rubek, dans une tentative desesperee d'auto-analyse.

Ibsen cesse d'ecrire en 1900, A cause d'une paralysie progressive, qui met un terme a sa creativite; it ne meurt cepen- dant qu'en mai 1906. De nos jours, ce grand auteur dramatique est toujours considers comme le pere du rea- lisme moderne dans l'art du theatre.

Il ac- complit un travail extraordinaire.

II ne se contenta pas de remplacer le langage affects et romantique en vigueur par un style direct et realiste, mais fut egalement le premier au- teur dramatique A explorer les racines psy- chologiques profondes de l'esprit humain, vouloir situer l'individu dans la societe et a soulever la question de l'hypocrisie et du mal. construite avec un art achevé et établie sur une expérience personnelle.

Elle démontre la force dévastatrice de la corruption et de la fourberie, aussi bien au niveau de l'individu qu'au niveau de la société.

Cette pièce fut ac­ cueillie par un enthousiasme délirant.

Deux ans plus tard, Ibsen produit la Maison de poupée, où il décrit les tentatives d'un mari peu scrupuleux, qui cherche à dominer finan­ cièrement et intellectuellement son épouse.

·L'auteur veut aussi démontrer que, si un in­ dividu ne se soumet pas aux règles préconi­ sées par une société, il se verra privé de toute liberté personnelle.

Vers la fin de la pièce, l'épouse spoliée quitte son mari et son foyer, et cette conclusion peu conforme aux moeurs de l'époque donna naissance à une polémi­ que passionnée lors de la première de la pièce à Londres vers 1890.

Les Revenants, jouée pour la première fois à Berlin en 1889, était aux dires de l'auteur une pièce plus dure que ses deux précédentes oeu­ vres en prose.

Elle élève les maladies véné­ riennes héréditaires au rang de symbole des déchéances morales que le passé lègue à l'hu­ manité pour la détruire.

Ce sujet scabreux ne fut que modérément apprécié par le public norvégien.

Ibsen semblait fasciné par les con­ séquences souvent à long terme que compor­ te tout acte de l'homme et, en particulier, ses tentatives de s'abuser et d'abuser ses sembla­ bles.

Dans ses trois pièces suivantes, Un en- Ci-dessus: Claire Bloom et Frank Giles dans Rosmersholm en 1977 .

L'accueil défavorable qui fut ré­ servé à sa pièce Les Revenants poussa peut-être Ibsen à écrire celle-ci, qui recherche la nature psychologique des idéaux .

nemi du peuple (1882), Le Canard sauvage (1884) et Rosmersholm (1886), l'auteur ana­ lyse avec une minutie obsédante ce qu'il ad­ vient aux hommes qui ne veulent ou qui ne peuvent dire la vérité.

Ibsen aborde d'autres sujets dans ses pièces plus tardives comme Hedda Gabier (1890) et Solness, le constructeur (1892).

Les thèmes sociaux ne semblent plus l'intéresser et ses oeuvres deviennent plus psychologiques, vi­ sionnaires et symboliques.

Il termine sa der­ nière pièce, Quand nous nous réveillerons d'entre les morts, en 1899.

L'écrivain quali­ fie cette dernière production "d'épilogue dramatique'' et il plonge le personnage cen­ tral, Rubek, dans une tentative désespérée d'auto-analyse.

Ibsen cesse d'écrire en 1900, à cause d'une paralysie progressive, qui met un terme à sa créativité; il ne meurt cepen­ dant qu'en mai 1906.

De nos jours, ce grand auteur dramatique est toujours considéré comme le père du réa­ lisme moderne dans l'art du théâtre.

Il ac­ complit un travail extraordinaire.

Il ne se contenta pas de remplacer le langage affecté et romantique en vigueur par un style direct et réaliste, mais fut également le premier au­ teur dramatique à explorer les racines psy­ chologiques profondes de l'esprit humain, à vouloir situer l'individu dans la société et à soulever la question de l'hypocrisie et du mal.. »