Hindemith, Paul - musicien.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)SONATES de Hindemith.

La production du compositeur allemand Paul Hindemith (1895- 1963) en tous les genres musicaux est l'une des plus copieuses de son temps.

Cette prodigalité créatrice se retrouve dans le domaine de la musique de chambre et, en particulier, dans les Sonates.

Les premières d'entre elles se situent dans la période de formation du compositeur, qui s'étend jusqu'en 1923 environ, et forment l'op.

11 (1918), composé de cinq numéros : deux sonates pour piano et violon (la première en deux mouvements, la seconde en trois parties), une sonate pour piano et violoncelle, en quatre mouvements, deux sonates pour alto solo (instrument de prédilection du compositeur, dont il joue avec maîtrise), la première en deux parties, une > et un > à sept variations.

Cette première série est caractérisée par une manière encore· assez peu personnelle, complexe et lourde.

Par contre l'op.

25 n° 1 (1923), en cinq mouvements, pour alto solo également, est déjà très significative du style de Hindemith, et en particulier de ses recherches rythmiques qui constitueront ultérieurement l'une des bases fondamentales de son système d'écri­ ture.

Après l'op.

25 n° 3, pour violoncelle seul, l'op.

31 offre deux sonates pour violon seul, la première en cinq mouveme .nts, la seconde en quatre, dont l'un entièrement en pizzicato et dont le finale est un thème varié sur un motif de Mozart.

(Il faut noter à ce propos l'intérêt qu'a manifesté Hindemith envers les sonates pour instrument seul dont on ne retr -ouve guère d'exemple aussi riche ~ dans les soixante premières années de ce siècle.) Dans le même opus figure également la > (op.

31 n° 3).

Puis viennent la > pour viole d'amour et piano (op.

35 n° 2) et avant la > (autre exemple d'agencement instrumental inhabituel) une série de sonates pour piano et différents instruments à vent, classiques d'une part - > (1936); pour clarinette et piano (1939); hautbois et piano (1940), ou assez inusités comme la > (1939), pour basson et piano (1940), et pour cor anglais et piano et trompette et pia .no (1941), qui n'ont de pendant contemporain, quoique dans un style évidemment tout différent, que dans l'œuvre de F.

Poulenc, qui associe toutefois ces vents entre eu ·x sans toujours leur adjoindre l'instrument à clavier.. »