Hussein, ibn Talal
Publié le 09/04/2012
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Roi de Jordanie né à Amman en 1935. Etudes à Harrow et à la Royal Military Academy de Sandhurst. A la suite de l'assassinat de son grand-père Abdullah en juillet 1951, bientôt suivi de l'abdication de son père, Talai, il monte sur le trône le 11 août 1952. Pour assurer son indépendance et parer aux critiques de la Ligue arabe, il impose la démission de Glubb Pacha, commandant en chef de la Légion arabe (1956). Il essaie de fonder une Fédération arabe (Irak-Jordanie) pour faire pièce à la République arabe unie, mais sans succès (de février à août 1958). En novembre 1958, des Mig syriens tentent d'intercepter l'avion du roi. Il résiste avec efficacité aux partisans de la République arabe unie, grâce à l'appui des Bédouins Hussein déploie de grands efforts pour tenter d'intégrer les réfugiés arabes à la vie nationale de son pays. Il se réconcilie ensuite avec le président Nasser et collabore avec la Ligue arabe lorsque les Israéliens décident de canaliser les eaux du Jourdain. Marié en 1955 avec la princesse Dia, fille d'Abd el-Hamid Aoun d'Arabie saoudite, il fait dissoudre ce mariage pour épouser Antoinette Gardiner, qui prend le nom de Muna el-Hussein et dont il a deux enfants: Abdullah (1962) et Feisal (1963).
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Né en 1935, Hussein Ibn Talai est le troisième roi de jordanie.
Indépendante depuis 1946, la jordanie a été créée en 1921 par les
Britanniques sous le nom de Transjordanie.
En 1949, à l'issue de la
première
guerre entre Israël est les pays arabes voisins, la Transjordanie
annexe la Cisjordanie et la partie arabe de jérusalem.
La Transjordanie
agrandie de
la Cisjordanie adopte le nom de jordanie en 1950.
Le pays
accueille
400 000 réfugiés palestiniens.
Formé
en Grande-Bretagne, Hussein monte sur le trône de jordanie en
1953 après l'assassinat de son grand-père Abdallah en 1951 et l'éviction
de son père Talai pour cause de troubles mentaux en 1952.
Porté au
pouvoir avec le soutien des Anglo-Saxons, le jeune roi Hussein se
retrouve à la tête d'un Etat dont la population se compose pour moitié
de Palestiniens.
Durant tout son règne, le petit roi devra se livrer au
périlleux
exercice d'équilibriste de faire de la jordanie un pays pro
occidental tout en ménageant les jordaniens d'origine palestinienne.
Les thèses panarabistes propagées par le colonel Nasser, parvenu au
pouvoir en Egypte en 1954, fragilisent particulièrement le roi Hussein.
Les jordaniens d'origine palestinienne ne cachent pas leur admiration
pour le raïs égyptien.
Certains sont partisans d'une fusion de la jordanie
et de l'Egypte en un grand Etat arabe, capable d'en découdre avec Israël.
En 1955, Hussein, soucieux de ne pas apparaître comme une marion
nette des Anglo-Saxons, refuse que la jordanie intègre le pacte de
Bagdad.
Lors de la crise de Suez en 1956, le roi de Jordanie apporte un
soutien sans réserve au président égyptien.
La crise terminée, Hussein
exige le
départ des troupes britanniques encore stationnées en Jordanie.
Malgré cela, l'Egypte
et la Syrie encouragent les militaires jordaniens à
fomenter un coup d'Etat militaire contre le souverain jordanien.
Le
complot échoue.
Lorsque la jordanie se retrouve encerclée par la créa
tion de la République arabe unie qui regroupe l'Egypte et la Syrie (février
1958), Hussein réplique
en lançant une union arabe entre la jordanie et
l'Irak, dont le roi Fayçalll est d'ailleurs son cousin.
En juillet 1958,la
monarchie irakienne est renversée, ce qui met un terme au projet.
Hussein se résout à faire de nouveau appel aux militaires britanniques
pour protéger son royaume.
En 1961, la République arabe unie vole en
éclats, ce qui apaise les tensions entre l'Egypte et la jordanie.
La réconci
liation entre Amman et Le Caire est scellée en 1964, lorsque Israël
détourne à son profit les eaux du jourdain.
Il est vrai que l'opinion
publique et les militaires jordaniens sont favorables à une alliance avec
l'Egypte.
En juin 1967,la jordanie, qui a conclu un accord de défense avec
l'Egypte le mois précédent,
entre en guerre contre Israël.
L'armée jorda
nienne est débordée.Au terme du cessez-le-feu (7 juin 1967),la jordanie
perd la Cisjordanie et la partie est de jérusalem.
En outre, elle doit
accueillir 350 000 nouveaux réfugiés palestiniens supplémentaires..
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