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Jaurès, Jean

Publié le 17/01/2022

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Homme politique français né à Castres (Tarn), mort à Paris (1859-1914). Après des études brillantes, qui le mènent à l'Ecole normale supérieure et à l'agrégation de philosophie, il devient rapidement professeur à la Faculté des lettres de Toulouse. En 1885, il est élu député du Tarn comme républicain de gauche. Battu en 1889, il revient à l'enseignement, mais s'intéresse activement à la politique locale et nationale; il collabore au grand journal La Dépêche de Toulouse. Au Parlement (1893-1898 et 1902-1914) et dans le pays, il s'affirme comme un des chefs du socialisme français, mais d'un socialisme idéaliste qui l'oppose aux représentants du matérialisme intransigeant. Soucieux de faire l'unité des forces ouvrières, il fonde le journal L'Humanité en 1904, et il est l'un des principaux artisans de la formation du Parti socialiste SFIO en 1905. Son éloquence, sa culture, la sincérité de ses convictions lui valent une large audience, nationale et internationale. Il lutte contre toutes les injustices et surtout, à mesure que l'horizon international s'assombrit, pour le maintien de la paix. Victime des passions nationalistes, il est assassiné le 31 juillet 1914.

« 122 Jaurès (Jean) Homme politique français, dirigeant et cofondateur du Parti socialiste au début du xxe siècle, Jean Jaurès repré­ sente, dans sa luHe Internationaliste et pacifiste, la volonté de maintenir la paix lprsque l'horizon international s'as­ sombrit à l'approche de la première guerre mondiale.

Ses dons oratoires, sa compétence en tous domaines, son courage et la sincérité absolue de ses convictions lui ont valu une Immense popularité, qu'une fin tragique a encore étendue.

A l'intersection d'une double tradition politique (social-démocrate d'une part, communiste de l'autre), son ardent républicanisme parut souvent ambigu, réformiste pour les uns, trop idéaliste pour tes autres.

2 Né à Castres, dans le département du Tarn en 1859, brillant élève, il obtient une bourse et quitte la vie paysanne ·et provinciale pour être reçu premier à l'l!cole normale supérieure en 1878.

Ëlu député de gauche du Tarn en 1885, battu en 1889, il se consacre à ses thèses, mais s'intéresse activement à la politique locale et nationale en tant que collaborateur de la " Dépêche de Toulouse », Réélu au Parlement (1893-1898 et 1902-1914), il restera jusqu'à sa mort le député du prolétariat des mineurs, des verriers et des paysans de Carmaux, menant les grandes batailles socialistes pour l'enseignement laïc et les lois ouvrières.

3 Emporté par l'enthousiasme socialiste de la fin du XIXe siècle, par la foi en l'imminence de la révolution et par sa croyance au progrès et aux valeurs humanistes (qu'il partage un moment avec les partisans de Jules Gue&de), il se rabat pourtant sur des positions plus réa­ listes après l'Affaire Dreyfus qui lui révèle la puissance de l'appareil d'Ëtat.

4 Soucieux, dès lors, de renforcer et d'unifier la classe et les forces ouvrières en vue de l'instauration d'une démo­ cratie socialiste, il fonde en 1904 le journal «L'Humanité».

Persuadé que cette unité ne peut se faire que dans le. »

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