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Jean COCTEAU

Publié le 23/09/2012

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cocteau

L' activité de Cocteau est débordante :De la pointe des images jusqu'au bec de la plume, jusqu'au trait des formules-flèches, l'art de Jean Cocteau s'installe une fois pour toutes à l'extrémité de l'aigu ; son menton interrogeant, son regard transperçant, son nez en fer de flèche (...), ses mains effilées, ses cheveux dressés, en toute sa personne Cocteau vécut à la crête de sa vie, "allant jusqu 'au bout de lui-même" disait-il, quand nous lui proposions de prendre du repos. Se reposer eût été s'émousser. L'électricité sortait comme d' un paratonnerre de tous les angles de son génie individualisé jusqu'à la rupture.

cocteau

« Photo Lausat/ Exp l orer "J e suis un mens on­ ge qui dit toujours la vérité." La poésie de J ean Co ct eau révè le d es corres pondan ces e ntre termes incom­ patibles , co ntradic­ toires.

C'est celle co nfusion entre /'il­ lu sion et la ré ali té, en tre /'obj et et son refle t, qui re nd ma­ g ique le lan gage de ce poète du para­ doxe.

Sa vie, son œuvre Une céléb rité précoce N é à Mai sons- L aff itt e le 5 juillet 1889, mort à Paris le 5 juillet 1963, Jean Cocteau est i ss u d'une famille de la haut e bo urgeo is ie parisienne.

A la mort de son p ère , il vit avec sa mère, son frère et sa sœur ch ez son grand-p è re, chez qui il re ncontre les célé brit és de l'épo que.

Il fait la connaissance en 1909 du co méd ie n Édo uard de M ax qui orga nise une audition de s po ème s du je une homm e.

Le s uccès est imm édi a t.

Sacré enfant prodige, Cocteau triomphe dans les sa lons où il fré­ qu ent e Edmond Rosta nd, Lu cie n Daud et, Prou s t.

Son premier recueil de poème s, Le Prin ce frivole, qu' il reni era e nsuit e, paraît en 1910.

Il se lie avec les mu s icien s du futur group e des Six (G eo rges Auric, Louis Dur ey, Arthur Honegge r, Dariu s Milh aud , Franci s Po ulen c, Germaine Tailleferre ) do nt il deviendra a près la g ue rr e le po rt e-pa ro le.

Il compo se pour Dia ghil ev un arg um ent de ba llet, L e Di eu bleu ( 19 12) et ren­ contre Stravinski.

En 1913, le c hor égra phe e t le comp ositeur c rée nt Le Sacre du printemps, qui laisse Cocteau bouleversé, "d éra c iné de fond en combl e", reco nnaî tra- t-il.

Le parisien mondain déc ide alors de re non cer au x s uccès faciles et, re tir é à la campagne, écrit Le Potomak, rec ueil de dessins et d e pros e t émo ig nant de cette crise int érie ur e.

R éfo rmé e n 1914 , Coc tea u s'e ngage comm e ambulancier civil.

Cette expé rie nc e inspir era L e Di sco urs du grand sommeil ( P oés i e, 1924 ) écr it en m émoir e de ses a mis tués à la g ue rre .

En 19 15, Roland Garros emmène dan s ses vols acrobatiques Coc tea u qui lui dédi era L e Cap de Bonne-Espérance (P oésie, 1924 ).

Pendant la g ue rr e, à Paris, on trouv e dan s l 'entoura ge de Cocteau des peintr es et de s éc riv a ins d'ava nt-gard e : Picasso, Apollinaire, Max Jacob , Cendrars , Modigliani ...

Cocteau , Satie et Picasso réalisent un ballet , Parad e, dont la première r e pr ése ntation en 19 17 fait scandal e.

L 'année suiv a nte, les éd i­ tion s de la Sirène so nt fondées par Cocteau et Cen drars.

Le temp s des épreuves et de l'inspiration C octea u fait la co nnai ssance en 1 918 de Radi gue t, jeune h omme de quinze a ns e n qui il pres sent un génie litt ér aire.

Ils se retirent to us les deu x près d'Arcachon , où Coctea u é la-. »

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